La mort de l'éducatrice du lycée moderne 3 de Divo, le lundi 23 janvier 2023, par pendaison, continue d'alimenter les échanges dans les foyers et surtout dans le secteur de l'école de la capitale de la région du Loh-Djiboua.
Un enseignant de cette localité encore sous le choc dit être allé au domicile de la défunte avec d'autres collègues après l'annonce de la mauvaise nouvelle. Il se raconte que l'éducatrice, dans ses échanges avec son époux et des personnes de son entourage immédiat, ne cessait de parler de son projet de se pendre un jour. Sans pour autant donner les raisons de son désir de s'ôter la vie bien qu'étant mère de plusieurs enfants. Notre interlocuteur dit prendre cette information avec beaucoup de réserve en attendant que les résultats de l'enquête qui a été ouverte par les forces de l'ordre la confirme ou l'infirme. L'image de la pendaison de la quarantenaire, quant à elle, continue de hanter les esprits de ses voisins. Mais aussi de ses collègues et des élèves du lycée moderne 3 de Divo. Il leur faudra du temps pour oublier ce "lundi noir". Dans son quartier, beaucoup disent avoir un pincement au cœur pour n'avoir pas réussi à chasser de l'esprit de l'éducatrice son projet de se pendre. Ils regrettent que personne n'ait vu la dame au moment de passer à l'acte qui a entraîné sa mort pour la dissuader.
Touré Boa
Correspondant régional