En meeting à Port-Bouët, Damana Pickas formel : « Nos gouvernants ne maîtrisent plus rien »





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Damana Pickass a félicité les militants du PPA-CI d'Abidjan-Sud pour la forte mobilisation



Damana Adia Pickas, secrétaire général du Parti des peuples africains (PPA-CI), proche de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, n’a pas été tendre avec le pouvoir en place. Il a menacé d’appeler ses militants à des marches pour obliger le gouvernement ivoirien à «cesser de faire souffrir le peuple».

En meeting ce dimanche 19 févier 2023 à la place Sény Fofana de Port-Bouët, Damana Pickas, accompagné de plusieurs membres de la direction du parti parmi lesquels le ministre Justin Katinan, l’honorable Michel Gbagbo, Marie-Odette Lorougnon, Vincent Pierre Lokrou, n’est pas allé de mains mortes pour fustiger les actions du gouvernement actuel.

Devant de nombreux militants issus des délégations de Treichville, de Marcory, de Koumassi et de Port-Bouët, il a noté entre autres le climat de peur et de terreur instauré par le pouvoir d’Abidjan pour, a-t-il dit, "empêcher les opposants de s’exprimer", le phénomène des microbes, la circulation à grande échelle de la drogue, la cherté de la vie, etc. «Ils ont réussi à faire perdre les valeurs de discipline et de travail aux jeunes ivoiriens qui pensent que tout peut s’obtenir dans la facilité», a-t-il lancé, amer.

«Nos gouvernants ne maîtrisent plus rien. Et au lieu de se soucier de la situation des populations et de faire des sacrifices pour faciliter la vie aux Ivoiriens, ils préfèrent mettre en place des institutions budgétivores dont un pays comme la Côte d’Ivoire n’a pas besoin», a-t-il déploré.

 Avant le SG du PPA-CI, Justin Katinan, porte-parole de ce parti, a relevé que le pays va mal car «le mensonge est en train d’être érigé en règle», avant d’appeler à la libération des prisonniers politiques et au retour des exilés. Nestor Dahi, un autre membre du directoire, a renchéri pour saluer la présence des responsables du GPS, de Guillaume Soro et ceux du PDCI RDA de Port-Bouët, représentants le maire Sylvestre Emmou. «Laurent Gbagbo n’a pas besoin des services des joueurs qui ne sont pas de notre camp car aujourd’hui nous sommes rodés pour gagner les prochaines élections», a-t-il insisté.

Au nom du parti septuagenaire, l’honorable Maxime Aka a fait savoir que le PDCI-RDA et le PPA-CI forment une famille aujourd’hui, depuis le retour de l’ancien président Laurent Gbagbo. «Nos deux présidents ont décidé que c’est dans l’union que nous allons remettre la Côte d’Ivoire en marche. Car la politique du mensonge a été dévoilée», a-t-il ajouté.

Solange ARALAMON

 

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