Condamnation des militants du PPA-CI : Blé Goudé et le Cojep "s'inquiètent de la détérioration du climat politique"





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Dans un communiqué dont pressecotedivoire.ci a reçu copie, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) et son président Charles Blé Goudé «expriment leurs préoccupations et s'inquiètent de la détérioration du climat politique».

Cette sortie de l’ex-leader de la jeunesse patriotique fait suite à la condamnation, le 9 mars 2023, de 26 militants du parti de Gbagbo, à deux ans de prison ferme pour «trouble à l’ordre public». L'inquiétude du Cojep et son chef provient aussi des entraves aux libertés politiques dans les localités de Kani, Tiesso, et Morondo, dans la région du Worodougou, où une activité du PPA-CI a été empêchée par des individus, se réclamant du RHDP, parti au pouvoir.

«Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'atmosphère sociopolitique devient de plus en plus tendue. Le Cojep et son président Charles Blé Goudé, résolument engagés à faire de la paix et la cohésion sociale une réalité vivante dans notre pays, expriment leurs préoccupations et s'inquiètent de la détérioration du climat politique», indique la note datant du 10 mars 2023 et signée par le porte-parole du parti Dr. Patrice Saraka.

Le Cojep témoigne sa solidarité aux militants PPA-CI qui viennent d'être condamnés ainsi qu'à leurs familles biologiques et politiques et demande leur libération.

Le parti de Blé Goudé estime qu’«après le traumatisme subi par le pays suite aux différentes crises électorales, aucun sacrifice ne serait de trop pour maintenir la cohésion sociale, gage d'un environnement propice à l'enracinement de la démocratie dans notre pays».

Pour ce mouvement transformé en parti politique, il est possible de réinventer des mécanismes alternatifs de règlement par la dépénalisation des délits d'opinions politiques. A cet effet, poursuit le document, le Cojep envisage de proposer l'adoption d'une charte d'éthique et de bonne conduite politique, une sorte d'annexe à la loi relative au financement des partis politiques, comme critère de financement au-delà de la représentation nationale. Et d’appeler tous les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, au dialogue et à la recherche constante de la paix.

Lambert KOUAME

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