L'heure est au deuil au Pdci-Rda, le parti démocratique de Côte d'Ivoire. Œuvre du père fondateur de la Côte d’Ivoire indépendante.
Les pleurs fusent de toute part. Le président du vieux Parti, Henri Konan Bédié, le vieux de Daoukro s'en est allé après 30 ans de règne sur l'héritage du vieux de Yakro.
Le général de l'armée ivoirienne Ouassenan Koné, pièce maîtresse du parti auprès du défunt président Bédié, qui faisait partie des héritiers, l'a suivi quelques jours après sa mort.
Alors que les militants du vieux parti n'ont pas fini de pleurer leurs défunts, les réseaux sociaux annoncent la mère Thérèse dans un état préoccupant.
C'est une véritable traversée d'incertitude pour le PDCI en ces temps.
Des moments où le défunt président du parti, emballé par les va-t-en guerre, s'est détaché de son allié d'hier, le président Alassane Ouattara pour engager son parti dans une voie incertaine.
Rendant ainsi l'héritage du vieux parti difficile. Et son avenir difficile à prévoir, à une période électorale cruciale.
Bédié s'en est allé. Son parti en est véritablement secoué politiquement, ajouté à cela la cascade de mauvaises nouvelles du moment.
Des défis énormes se présentent au Pdci : savoir tenir le coup. Amortir le choc. Et se remettre sur les rails. Difficile équation due à l'impréparation de la succession du Sphinx de Daoukro qui dirigeait le parti de mains de maître sans partage aucun. Les conséquences sont lourdes pour le vieux parti qui s'il ne prend garde risque de disparaître sur l'échiquier politique ivoirien.
Sam Wakouboué