La Coupe d’Afrique des nations 2023 (CAN 2023) qui se jouera en Côte d’Ivoire, à Abidjan, approche à grand pas. En attendant, toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de ce grand rendez-vous. C’est dans le cadre de ces préparatifs que s’est tenu, du lundi 4 au mercredi 6 septembre 2023, un atelier sur la sûreté et la sécurité, à l’initiative du département sécurité et sûreté de la Confédération africaine de football (CAF).
L’objectif de cette rencontre était de renforcer les capacités des membres de la Commission sécurité et sûreté du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), avec à leur tête le président Youssouf Kouyaté, administrateur général de la police nationale. Il s’agissait notamment de mettre à niveau leurs connaissances en la matière aux standards internationaux.
Le responsable du département sûreté et sécurité de la CAF, Dr Christian Emeruwa, a déclaré que l’atelier met l’accent sur les procédures d'intervention d'urgence, les plans d'évacuation et les techniques de contrôle des foules pour l'organisation d'événements sportifs importants. « Notre objectif est de fournir à toutes les parties prenantes les outils et les connaissances nécessaires pour créer une ambiance sûre pour les joueurs et les spectateurs. Nous veillerons à ce que tous les agents de sécurité et toutes les parties prenantes soient bien préparés et équipés afin de faire face à tous les défis susceptibles de se présenter. Il en résultera une expérience mémorable pour les joueurs, les spectateurs et l'ensemble de la communauté du football », a-t-il expliqué.
Samson Adamu, directeur des tournois et événements de la CAF, a précisé que l’atelier est organisé pour aborder les protocoles de sécurité et de sûreté et s'assurer que tous les différents acteurs sont bien informés et prêts à faire face à toutes les menaces possibles. « Il est bon de voir que la Côte d'Ivoire prend cette question extrêmement au sérieux, ce qui renforce notre confiance dans le fait que la CAN de l'année prochaine sera la plus importante à ce jour », s’est-il réjoui.
Modeste KONE