Le vendredi 8 septembre dernier, la CEI a donné la liste des conseillers élus qui seront électeurs aux Sénatoriales du 16 septembre. Selon la loi, dès la proclamation des résultats des élections municipales et régionales, les mécontents ont 3 jours pour saisir le Conseil d’Etat. Pour des localités dont les résultats sont tombés entre le 3 et le 5 septembre, ils avaient entre le 6 et le 8 septembre pour saisir le Conseil d’Etat, et ils l’ont fait. Ainsi bien de dossiers pendent devant le Conseil d’Etat depuis le 8 septembre. Si le Conseil d’Etat ne les confirme pas avant le 16 septembre, on aura donc des conseillers municipaux et régionaux contestés qui éliront des sénateurs (forcément contestables). Et si après qu’ils ont élu des sénateurs, le Conseil d’Etat annule les élections qui les ont faits conseillers municipaux et régionaux pour fraude ou autre chose, va-t-on aussi annuler l’élection sénatoriale dont ils étaient électeurs et donc invalider le Sénat qui en ressortira ? Surtout que la loi dit que les décisions du Conseil d’Etat sont irrévocables ! Cette précipitation à aller aux Sénatoriales avec des conseillers contestés ne prend-elle pas le contre-pied de la démocratie, une fois de plus.
Eddy PEHE