L'ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Soro en exil depuis quatre ans, « peut rentrer » dans son pays, mais c'est la justice qui décidera de l'application de ses condamnations en Côte d'Ivoire, a déclaré jeudi 23 novembre le porte-parole du gouvernement ivoirien.
« Guillaume Soro peut rentrer quand il veut, effectivement, le pays est ouvert », a affirmé Amadou Coulibaly à l'issue d'un Conseil des ministres.
L'application des peines auxquelles Guillaume Soro a été condamné sera « traitée par l'administration judiciaire de notre pays », a affirmé M. Coulibaly. « C'est elle qui décide » quand « elle exécute une décision qu'elle a elle-même librement prise », a-t-il indiqué.
« Tous ceux qui voulaient rentrer sont rentrés et on les voit dans le pays, animer même parfois des réunions politiques », a-t-il assuré, rappelant les « moyens » mis en place par le président Alassane Ouattara « pour que tous ceux qui s'étaient auto-exilés puissent rentrer ».