Le pays nous appelle





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Rarement un évènement au cours de ces dernières décennies n’a suscité autant d’engouement dans le cœur vaillant des Ivoiriens. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui débute sur les terres d’Éburnie dès janvier prochain, n’aura pas seulement vocation à être exceptionnelle. Elle devra être rassembleuse. Située entre les dernières élections locales et la présidentielle de 2025, cette compétition arrive comme une perche tendue aux Ivoiriens. Que d’épreuves traversées par la Côte d’Ivoire pour ne pas en faire un appel à l’union et à la discipline. Devant le monde entier, notre devoir sera d’être un modèle. Un modèle d’hospitalité, d’honnêteté et de travail. Du simple hôtelier au bagagiste, en passant par le chauffeur de taxi, chacun devra refléter l’image d’une Côte d’Ivoire debout, les bras ouverts. Car le pays nous appelle. À tous les niveaux, il s’agira de répondre à ce rendez-vous avec patriotisme. Lancée par le ministre de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité, l’opération de libération des grandes artères du pays se doit de faire preuve d’un suivi rigoureux et à toute épreuve. Cela doit s’accompagner du dégagement de nos rues, des poubelles à ciel ouvert. Ce qui n’est pas que l’affaire des autorités ivoiriennes. Le défi sécuritaire, réussi notamment depuis plusieurs années, doit se traduire par une fête sportive sans débordements ni agressions. Ici également, c’est à chaque Ivoirien de veiller au bien-être de son « étranger ». Quelle autre manière d’offrir la plus belle CAN au monde entier que d’être véritablement rassemblés autour du foot ? Que les Éléphants réussissent ou non leur compétition sur le rectangle vert ne doit pas conditionner l’ambiance que nous aurons à offrir. Une Côte d’Ivoire avec des stades pleins, une Côte d’Ivoire qui oublie la politique pendant deux mois. Une Côte d’Ivoire de paix.

Georges Dagou

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