La Côte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays du monde, a célébré, ce vendredi 3 Mai 2019, la journée internationale de la liberté de la presse, sous le thème : "le rôle des médias dans les élections et la démocratie".
Plus de 300 journalistes issus des organisations professionnels du milieu des médias, avec à meurtre tête, le DG de la RTI, le DG de la police nationale, la représentante pays de l’Unesco, Lee représentant du cabinet de la première Dame et le Président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), ont défilé à cet effet, dans les rues de Cocody, avant de se retrouver dans la cour de la Radiodiffusion et Télévision Ivoirienne (RTI).
Sur place, Dembélé Fausseny (DG de la RTI), Francelin Glodé (représentant du syndicat des journalistes) et Traoré Moussa (président de l’UNJCI) ont planté le décor de la situation de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire qui a gagné 11 places, selon le rapport de Reporters sans Frontières.
Un bond qualitatif salué par les professionnels de la communication. Cependant, ils n’ont pas omis de signifier que beaucoup reste encore à faire.
Sur ce chapitre Traoré Moussa à écrémé les difficultés que rencontrent les entreprises de presse qui se résolvent depuis l’année dernière à diminuer leurs effectifs pour des motifs économiques.
Il a exhorté le gouvernement explique mettre en place un "plan Marshall pour sauver la presse privée en Côte d’Ivoire",
Un cri de cœur entendu par le ministre de la Communication, Sidi Tiémoko Touré qui a promis d’en étudier la faisabilité.
Il a, à son tour énuméré les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire pour permettre à la presse d’exercer en toute liberté, en vue de l’instauration d’une démocratie vraie.
Anne Lemaistre, Chef du bureau de l’Unesco en Côte d’Ivoire, a livré le message de la Directrice générale de l'UNESCO, Mme Audrey Azoulay, dans lequel elle a situé le rôle prépondérant des médias dans l’avènement de la démocratie dans les états.
Avant de faire le bilan des exactions faites contre les journalistes en 2018 qui fait état de près de 100 journalistes tués.
Solange ARALAMON