La Sud-Africaine Caster Semenya a brillé de mille feux ce vendredi sur le 800 m dames du meeting de Doha au Qatar, seulement deux jours aprés l'echec devant le TAS de son recours contre les nouvelles règles de la Fédération internationale obligeant les athlètes hyperandrogènes, qui produisent naturellement des taux élevés de testostérone, à prendre des médicaments pour faire diminuer leur taux de testostérone.
La double championne olympique, qui n'a été ajoutée à la liste de départ que jeudi matin, s'est meme permise de battre le record du meeting en 1 min 54 sec 98 en dominant une autre athlète hyperandrogène, la Burundaise Françine Niyonsaba (1 min 57 sec 75), et l'Américaine Ajee Wilson (1 min 58 sec 83).
C'est plus qu'un jeu, plus que du sport. Il s'agit de dignité humaine, de fierté humaine. Les gens me combattent, je ne les combats pas. La course a été fantastique et j'ai fait ce que j'avais à faire. Je suis vraiment heureuse. Je pense que je suis dans ce monde pour une raison, nous vivons une vie ennuyeuse, on doit donc profiter de chaque instant de notre vie», a déclaré la triple championne du monde après sa victoire.
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Rappelons que Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a débouté mercredi dernier l'athlète sud africaine de son recours contre le nouveau règlement de la Fédération internationale (IAAF) obligeant les athlètes hyperandrogènes, comme elle, à faire baisser leur taux de testostérone sous le seuil de 5 nmol/L de sang.
L'Instition a indiqué que les athlètes concernées ont jusqu'au 8 mai pour faire baisser ce taux à l'aide d'un traitement, faute de quoi, elle ne participerons pas aux prochaines compétitions internationales , notamment aux Championnats du monde d'athlétisme à Doha (27 septembre-6 octobre).
Le règlement ne s'est donc pas appliqué au meeting de Doha, qui est certainement la dernières occasions pour les athlètes hyperandrogènes de concourir sans avoir à se conformer à la nouvelle législation de l'Iaaf.
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Gael ZOZORO
