Le roi de Moosou (à droite) et le président Aka Aouélé se disent engagés pour le développement du tourisme dans le Sud-Comoé
Si Abidjan est la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Grand-Bassam demeure la capitale du tourisme ivoirien, selon Aka Aouélé, président du Conseil régional du Sud-Comoé. Cette conviction, il l’a réaffirmée, vendredi 23 février 2024, au gala des partenaires organisé par le groupe Samandjè, à Grand-Bassam.
« Le tourisme, c’est d’abord Grand-Bassam », a-t-il soutenu. C’est pourquoi, il a salué les importants investissements faits par le roi de Moosou, Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou, dans le secteur de l’hôtellerie. Il a dit ne pas être étonné par ce dernier qu’il reconnaît comme étant « un grand bâtisseur ».
« Vous êtes un grand bâtisseur. Votre vision s’inscrit dans celle du président de la République », a-t-il fait savoir.
Le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel pense que le « développement du tourisme passe par l’implication et la prise d’initiatives des filles et des fils » de la région du Sud-Comoé. Cela explique également le fait que ce secteur soit une priorité pour le Conseil régional qu’il dirige. Il en veut pour preuve l’organisation, du 3 au 5 mai 2024, dans le Sud-Comoé, des assises internationales du tourisme solidaire.
A sa suite, Jean-Alfred Anodjo, président du Conseil d’administration de ce groupe hôtelier, a dit tout son engagement à aller toujours plus loin après les investissements de près de 15 milliards FCFA déjà réalisés. Il a révélé qu’il y aura bientôt un 4e site d’hébergement à Grand-Bassam. Ce qui permettra d’atteindre certainement l’ambition de 500 clés souhaitée par le groupe.
Situant le contexte de la cérémonie, il a expliqué qu’il est question, pour le groupe, d’exprimer sa gratitude à ses partenaires qui lui ont fait confiance tout au long de l’année. « Les réalisations dans nos hôtels auraient été vaines sans le support et le soutien actif de vous nos clients. Vous avez toujours porté votre choix sur nos hôtels pour l’organisation de vos séminaires et ateliers », a-t-il indiqué.
Dans son propos, il a révélé l’ambition d’assumer sa responsabilité sociétale et environnementale. « Nous sommes résolus à maintenir notre engagement envers la responsabilité sociale et environnementale en intégrant des pratiques durables dans toutes nos réalisations », a-t-il affirmé. Annonçant, la création très prochaine de la fondation Samandjè pour gérer cet aspect.
Modeste KONE