La première journée de l’opération de la traque contre les engins à deux ou trois roues par les Forces de l’ordre a permis, mardi, la saisie et la mise en fourrière de 364 engins dont 219 motos et 145 tricycles dans le district d’Abidjan, selon un bilan fait par le commissaire principale de police, chargé de la police spéciale de la sécurité routière au ministère des Transports, Touré Abdul Kader, à l’AIP.
La commune de Port-bouët est en tête avec 67 engins saisis. Elle est suivie d’Adjamé, Cocody et Marcory avec 64 engins saisis dans chaque commune.
Selon le commissaire Touré, pour chaque engin saisi, les raisons sont de divers ordres notamment le défaut de pièces afférentes à l’activité, le non-port de casque, des engins à deux roues ou tricycles qui se trouvent sur les routes, chose contraire à la circulation.
Il a promis que l’opération va s’étendre sur 30 jours afin de maintenir la pression et donner la capacité aux forces de l’ordre d’éradiquer le phénomène de ces engins dans le districts d’Abidjan tout en demandant aux populations de se détourner de ce type de transport.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a invité, dans un communiqué, jeudi, les propriétaires et conducteurs de moto-taxis, à Abidjan, à procéder à l’arrêt immédiat de leurs activités sous peine de voir leurs moyens de transport être mis en fourrière, sans préjudice des amendes et sanctions pénales prévues par les textes en vigueur.
M. Koné dit être saisi de manière récurrente par les populations abidjanaises du développement, depuis plusieurs semaines, du transport de passagers et de marchandises par des engins à deux roues.
Après des investigations par le ministère, il a été contacté que les propriétaires de ces engins ne disposent d’aucune autorisation émanant de l’Etat, des autorités District d’Abidjan ou des communes qui le composent.
«Le ministre des Transports rappelle que les activités de transport de personnes ou de marchandises sont soumises à autorisation préalable et à un régime particulier d’assurance qui, à ce jour, ne prend pas en compte les moto-taxis », avait-il informé.
Pour ce qui concerne l’intérieur du pays, il a précisé que le gouvernement, en relation avec les communes qui ont déjà donné des autorisations aux propriétaires de moto-taxis, examinera la situation aux fins de prendre les mesures appropriées.
(AIP)
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