Les fils électriques à ciel ouvert n'honorent pas la commune du Plateau
La commune du Plateau, centre des affaires par excellence du district d’Abidjan, ne mérite pas une telle image. Des poteaux d’éclairage public qui constituent un danger pour cette cité dont la population se multiplie pratiquement par dix en journée du fait de la présence de la plupart des administrations publiques et privées. Des fils électriques à ciel qui traînent à même le sol, des chambres contenant tous les raccordements du pylône ouvert, c’est le triste constat que nous avons fait à notre passage, dans cette commune, ce jeudi 25 avril 2024, précisément le long de la clôture de la cité Esculape, en face de la célèbre pyramide d’Abidjan.
Deux conséquences majeures à cette situation se dégagent. D’abord, les risques d’électrocution pour les usagers de cette voie. Par manque de vigilance, un infortuné citoyen peut s’entremêler les pieds, le buste ou même le cou dans les câbles qui pendent dangereusement. Et bonjour les dégâts.
Seconde conséquence, la pollution visuelle. Pour une commune comme le Plateau qui fait la fierté de la Côte d’Ivoire , il est inesthétique de voir des fils électriques pendre ou sortir du poteau électrique. Car, il faut le savoir, cette cité constitue une curiosité pour les touristes. Peu de pays en Afrique de l’Ouest peuvent se targuer d’avoir un centre des affaires avec autant d’immeubles.
Il est bon que les structures concernées regardent de ce côté pour éviter un incident regrettable. Il serait encore meilleur que les autorités étatiques se penchent sur cette question, pas seulement au Plateau, mais dans tout le district d’Abidjan. Car, cette situation n’est pas un cas isolé. Si on casse des habitations pour, dit-on, la sécurité des populations, il faut aussi penser à régler cette affaire de câbles électriques qui pendent. Il y va aussi de la sécurité des citoyens.
Modeste KONÉ