Fête des libertés : les chaînes des valeurs du cajou présentées aux populations





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Les participants, visiblement attentifs aux enseignements de la formatrice



Plus de 100 personnes ont pris part à un séminaire de formation sur les chaînes des valeurs du cajou, le vendredi 3 mai 2024, dans la grande salle de mariage de la mairie de Bondoukou. Organisé dans le cadre des festivités de la Fête Des Libertés qu’organise le Mouvement des générations capables (MGC, formation politique de Simone Gbagbo) dans la capitale du Zanzan, cette activité a permis de faire comprendre aux personnes venues de toutes les contrées du Gontougo qu’on peut tirer des profits substantiels du cajou en dehors de la vente de la noix.

« La pomme de cajou est plus juteuse et plus sucrée que l’ananas. Comme la noix, la pomme du cajou permet aussi de gagner de l‘argent », a précisé Patricia Méva, secrétaire nationale technique chargée de l’entreprenariat au sein du parti de Dr Simone Ehivet Gbagbo.

En présence de la présidente du parti, Mme Méva a expliqué comment faire du lait avec l’amande du cajou tout en respectant les règles d’hygiène. Il faut, selon elle, un kilo de noix pour obtenir 20 litres de lait. « Si vous n’avez pas de mixeur, vous pouvez écraser les noix sur la pierre à râper après les avoir laissées tremper pendant deux heures de temps. Après, vous pouvez faire du lait enrichi au gingembre, au miel, au chocolat, au sucre, etc. », a-t-elle instruit son auditoire.

Outre le lait de cajou, l'assistance a également tout appris sur la fabrication du jus de cajou pour laquelle on peut se servir de la presse à manioc qui est disponible dans la plupart des villages. On peut faire aussi la sauce de cajou que l’on dit meilleure que celle de l’arachide. ICe n'est pas tout. La liqueur, le vinaigre, la crêpe, le flan et le gâteau peuvent être extraits du cajou.

Autant de choses dont la réalisation est à la portée de tous et qui peuvent permettre de gagner de l’argent par la transformation sur place, de manière artisanale.

« En transformant et en consommant nous-mêmes nos produits, nous pouvons jouer plus efficacement sur les prix », a conclu la formatrice.

Ce séminaire a pris fin par la dégustation de quelques friandises de cajou et du lait de cajou.

Les autorités coutumières et religieuses présentes ont exprimé un réel intérêt dans les enseignements reçus.

Lambert KOUAME avec CNC-MGC

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