Bassiriki Diabaté fier de ses hommes après la victoire face au Benin
Les Eléphanteaux de Côte d’Ivoire de moins de 17 ans sont présentement à Accra où ils prennent part au tournoi qualificatif pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de leur catégorie. Laminé lors de la première journée par le Ghana sur le score sans appel de 5 buts à 1, les Eléphanteaux se sont rattrapés lors de leurs deuxièmes sortie en dominant le Bénin (1-0). Le Sélectionneur des Eléphanteaux Bassiriki Diabaté est revenu sur la victoire de ses poulains en conférence de presse d'après match.
Vous avez eu un autre match très difficile. Comment vous sentez-vous après avoir débloqué la situation dans la dernière minute ?
Ils ont joué avec un bloc bas. Ils ont joué sur nos faiblesses, notamment notre manque d'efficacité. Encore une fois, c'est notre plaie. Ce que je peux dire aujourd'hui, c'est bravo aux garçons qui ont cru jusqu'au bout. On les a poussés. Vous savez que le Bénin nous a posé des problèmes. Il fallait être beaucoup plus précis, comme je le dis souvent. Notre efficacité n'était pas au rendez-vous. Aujourd'hui, nous allons pouvoir respirer en paix.
Pourtant, vous avez dit ici, dans cette même salle, il y a quelques jours, que les joueurs avaient déjoué . Est-ce qu'aujourd'hui ils ont respecté le plan de jeu, vu que c'est dans les dernières minutes que le match s'est joué ?
Je dirais que oui. Ils ont respecté le plan de jeu. La seule chose qui m'a dérangé dans le match précédent, c'était l'investissement et les options. Ce n'était pas ce que nous avions prévu. Mais aujourd'hui, les garçons ont fait exactement ce que nous avions prévu. Nous avons encore été freiné par notre manque d'efficacité. Vous êtes d'accord avec moi que les nombreuses occasions que nous avons eues auraient dû finir au fond des filets. Si c'était le cas, on ne serait pas en train de parler de cela. Mais aujourd'hui, nous avons gagné, et c'est ce qui compte. Ils ont joué pour gagner et je pense que le football est imprévisible. Face au Ghana, c'était une autre histoire. Ils ont tout fait pour gagner. Ils ont cru, et au bout du compte, ils ont été récompensés.
Vous avez tenté plusieurs tactiques jusqu'à la 90e minute. Qu'est-ce que vous avez à dire là-dessus ?
Si vous avez bien observé le match, d'abord à la 82e minute, nous sommes passés à deux attaquants, et ensuite à la 87e minute, nous sommes passés à trois attaquants. Ces décisions tactiques étaient prises en sachant qu'à n'importe quel moment, il fallait se couvrir. Nous nous sommes dit qu'il fallait se donner plus de chances avec plus de supériorité offensive, et c'est ce que nous avons fait. Nous sommes un peu déçus de ne pas avoir marqué un deuxième but à la 94e minute, mais nous sommes satisfaits et fiers.
La dernière fois, vous avez parlé de la pression des supporters. Aujourd'hui, il n'y avait pas beaucoup de supporters. Est-ce que cela a joué un rôle ?
Je pense que les joueurs se sont bien adaptés. C'était le match inaugural face au pays organisateur. La pression des supporteurs a beaucoup joué. Aujourd'hui, ils étaient un peu plus libérés. On l'a senti, et je pense qu'ils ont mieux digéré ce match par rapport au premier. Ça a été un facteur intermédiaire.
Est-ce qu'aujourd'hui, en cas de qualification, on peut espérer un destin favorable pour cette équipe ?
Si nous continuons jusqu'à la porte des demi-finales, je suis preneur tout de suite. Aujourd'hui, nous avons gagné, mais nous n'avons pas encore atteint notre objectif. On va s'asseoir pendant trois jours, jusqu'à mardi, pour attendre le résultat. Avant de savoir notre sort, je dirais qu'il y a beaucoup de sérénité. Nous espérons avoir de la chance. Après tout, tout est dans les mains de Dieu. Nous allons prier. Je pense que le football doit se jouer en toute transparence, et que le meilleur gagne. Je suis convaincu que c'est Dieu qui décide.
Avec sercom FIF