Adama Coulibaly, DG Conseil coton anacarde
Le directeur du Conseil du coton et de l’anacarde était l'invité de la tribune « Tous savoir sur » du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG). Cette tribune s’est tenue le mardi 04 juin 2024 à la salle de conférence du SIGFU, sise au Plateau et avait pour objectif de lever un coin du voile sur les activités de la filière du coton et de l'anacarde.
Le directeur général de ce Conseil, Dr Adama Coulibaly, a donné les résultats des deux filières, à savoir le coton et l’anacarde. Il a fait savoir ceci : « Au niveau du coton, le zonage a permis de booster la production du coton graine qui, de 310 377 tonnes de la campagne 2015-2016, a atteint un niveau record de 559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021 et 539 623 tonnes en 2021-2022, avant d’être contrariée par les jassides, qui ont fait chuter la production du coton graine à 236 186 tonnes en 2022-2023. Aujourd’hui, nous assistons à une remontée de la production qui se situe à 347 922 tonnes soit un gain de 111 736 par rapport à la précédente campagne ».
Aussi a-t-il ajouté, au niveau de l’anacarde : « Nous sommes partis de moins de 500 000 tonnes avant la réforme pour atteindre 649 587 tonnes de noix brutes de cajou en 2016. Et depuis, la production n’a connu qu’une courbe ascendante pour atteindre 1 225 935 tonnes en 2023. Pour la campagne courante, nous avons une prévision de production de 1 250 000 tonnes mais révisées à 1 000 000 tonnes en raison des conditions climatiques de cette année. »
Il a aussi partagé ceux de la transformation locale de la noix brute : « Elle est passée de 40 383 tonnes en 2016, soit 6,22% de la production nationale à 265 863 tonnes en 2023, soit 21% de la production nationale ».
Dr Adama Coulibaly a précisé qu’au niveau de la commercialisation pour cette année, ce sont 193 entreprises qui sont agréées pour l’export soit 119 coopératives et 74 sociétés commerciales. « Pour l’achat bord champ, ce sont 1570 acheteurs qui sont agréés soit 1288 coopératives, 129 sociétés commerciales et 35 UT », a-t-il complété.
Rappelons que la mission de ce Conseil est de suivre des règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et à la régulation des activités des deux filières.
P. KONAN (Stagiaire)
In Le Nouveau Réveil / Jeudi 06 Juin 2024 - N°6625