Les membres de la Fijepfic, debout sur la photo, pose avec les différents intervenants, assis, lors de la célébration des Aijepfic
La Fédération ivoirienne des jeunes professionnels financiers et comptables (Fijepfic), a célébré samedi 8 juin 2024, la deuxième édition des Assises internationales des Jeunes professionnels financiers et comptables (Aijepfic), au centre national de matériels scientifiques, à Cocody, sous le thème « l'impact des politiques fiscales sur la durabilité des entreprises locales ».
Cette cérémonie a réuni plusieurs établissements scolaires et de nombreux experts-comptables et financiers, dont Pascale Guéi-Ecaré, présidente de l’Ordre des Experts-comptables de Côte d’Ivoire, venus partager leurs connaissances et expériences avec les jeunes professionnels du secteur.
Mohamed Coulibaly, expert-comptable, est intervenu sur la technique de l'élaboration des états financiers et de l'analyse des comptes. Il a souligné que l'analyse des états financiers ne se résume pas à une simple lecture des chiffres, mais qu'il s'agit d'un processus actif d'identification des tendances, de questionnement et de conclusion. Pour lui, « un bon comptable doit toujours établir des factures en cas de vente de biens ».
Diomandé Telly, directeur général de Quipux Afrique, a, quant à lui, exposé les enjeux de la fiscalité pour les entreprises locales et a donné des conseils pour optimiser leur fiscalité. Il a notamment souligné que « la réussite d'une entreprise commence par une bonne compréhension de la fiscalité. En effet, les entreprises qui parviennent à optimiser leur fiscalité dégagent des marges plus importantes et sont plus à même de se développer ».
Pour Lacina Coulibaly, le secrétaire général de la Fijepfic, ces assises sont là pour faciliter la mise en relation des étudiants, des professionnels et des professionnels seniors afin de favoriser le partage d'expériences. « Elles permettront également de développer le réseautage pour faciliter l'insertion des jeunes diplômés et le renforcement des capacités des jeunes professionnels que nous sommes », a-t-il ajouté.
Daniel Bini