Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (BC/FT) : la presse outillée pour mieux informer les populations





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Des diplomates, des partenaires techniques et financiers ainsi que les médias ont suivi avec assiduité cette session



La session annuelle d’information des ambassadeurs des Etats membres de la CEDEAO et des partenaires techniques et financiers a  été l’occasion pour le  Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) de renforcer la synergie avec les médias, en vue de promouvoir une approche globale et intégrée de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la sous-région.

Dans sa dynamique d’atteindre ses objectifs, le GIABA a consacré la journée du vendredi 14 juin 2024 à la sensibilisation d’une quarantaine d’hommes et de femmes des médias du Sénégal et des pays membres de la CEDEAO sur leur contribution dans la lutte contre le Blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (BC/FT).

Grâce aux communications interactives  avec les différents responsables de l’organisation, les journalistes en savent désormais plus sur l’institution, ainsi que leur rôle dans le dispositif de la lutte contre le  BC/FT.

La chargée de l’information du bureau d’Abidjan, Régina Bandé, a présenté le GIABA  ainsi que le rôle qui dévolu aux médias  dans le cadre de la lutte contre le BC/FT. Quant au chargé des typologies, Benoit Konan Djaha, il s’est appesanti sur les menaces de la corruption et de la fraude fiscale en lien avec le BC/FT. Pour sa part, l’assistant en recherche Idrissa Ouattara, il a énuméré les bénéficiaires effectifs dans le dispositif de lutte contre le BC/FT.

Selon les trois intervenants, il s’agissait de mieux outiller les hommes et femmes de médias  pour jouer leurs rôles d’éveilleur de conscience et de lanceur d’alerte.

Le GIABA a été établi en 2000 par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO. C’est une institution spécialisée de la  CEDEAO, chargée du renforcement des capacités des États membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région. Outre les Etats membres, le GIABA octroie le statut d’observateur à des Etats africains et non-africains et à des organisations intergouvernementales qui soutiennent ses objectifs et ses actions et qui ont sollicité le statut d'observateur.

Solange ARALAMON (Envoyée spéciale à Dakar)

 

 


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