Les ministre Adjoumani et Diarrassouba heureux d'inaugurer cette nouvelle usine
L’usine EcoCajou, située à Odienné a été officiellement inauguré le mercredi 19 juin 2024, en présence du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani et plusieurs autres membres du gouvernement ivoirien.
Selon le communiqué de presse dont copie est parvenue à pressecotedivoire.ci, cette usine ultramoderne a été construite avec un investissement de 10,44 milliards FCFA et a une capacité de transformation de 15 000 tonnes de noix de cajou par an. Elle permettra de transformer les noix de cajou brutes en amendes de haute qualité, destinées aux marchés des États-Unis et de l’Europe.
« Les communautés productrices de noix de cajou bénéficient directement de meilleures conditions de vie grâce à l'augmentation de leurs revenus ; les opérateurs économiques, quant à eux, voient leurs activités croître et se diversifier, créant ainsi de nombreux emplois et simulant l'économie locale », a déclaré le ministre Adjoumani. Pour lui, l’impact de la politique nationale de développement agricole est tangible.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Souleymane Diarrassouba, a noté que le projet apporte de la valeur ajoutée et offre plus de débouchés aux producteurs locaux tout en créant des emplois pour les jeunes et les femmes. En ce sens que l’usine emploie 840 personnes et générera à termes, plus de 2000 emplois directs et 5000 emplois indirects. La ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant, par ailleurs maire de la commune d'Odienné, Nasseneba Touré, a salué à juste valeur, la contribution de cette usine à l’autonomisation des femmes et au renforcement de la compétitivité et la durabilité de la filière cajou.
Le document indique que le PDG d’EcoCajou, Bamba Mamadou Adama a expliqué que l’initiative de ce projet est portée par une entité appelée Ecookim, qui est majoritairement détenue par une union interrégionale de sociétés coopératives de petits producteurs de cacao. « Le groupe s’inscrit résolument dans la vision du chef de l’Etat dont il perçoit sa politique comme une véritable stratégie d’affaire. Ce faisant, nous sommes engagés à accompagner la jeunesse et les femmes », a-t-il déclaré. Il a remercié le conseil du coton et de l’anacarde, dont les services compétents n’ont ménagé aucun effort pour l’assistance technique et la formation de ses équipes. Il a traduit en outre sa gratitude au gouvernement et aux partenaires comme les Etats Unis d’Amérique et le Royaume des Pays-Bas qui ont permis de réaliser cet investissement d’envergure. Une visite guidée a permis aux autorités et aux convives d'apprécier les performances de la nouvelle unité de transformation.
En quelques années, la Côte d’Ivoire est passée de 6% de sa production d’anacarde à 32% aujourd’hui, à plus 300.000 tonnes de cajou transformés contre 57000 tonnes auparavant. Sur la question, le directeur général du Conseil coton anacarde, Dr Adama Coulibaly, a rassuré que l'objectif de 50% du taux de transformation de la noix de cajou fixé par le gouvernement sera atteint avant la fin de l'année 2027car des dispositions ont été prises pour accompagner les acteurs de la filière cajou.
Solange ARALAMON