Les participants ont validé l'étude sur l'environnement et le contexte de financement dans leur secteur d'activité
L’ONG canadienne Impact a procédé à la présentation et à la validation du rapport de l’étude sur « Environnement et contexte de l’accès au financement des artisans miniers du secteur de l’or en Côte d’Ivoire », le vendredi 28 juin 2024 à Abidjan. Il s’agissait pour les initiateurs, au cours d’un atelier dédié, de partager les résultats de l’étude aux parties prenantes, de recueillir les observations et contributions de ces dernières pour consolider le rapport provisoire. Mais aussi et surtout, de valider les résultats de ce rapport, dans le cadre du projet PlanetGoLD.
A cette occasion, le point focal de la Convention de Minamata sur le mercure, ratifiée par la Côte d’Ivoire en 2019, Dr Venance Martial Say, a expliqué que ce projet a été élaboré dans le but de promouvoir une exploitation minière artisanale et à petite échelle respectueuse de l’environnement, plus sûr pour les artisans miniers et plus bénéfiques pour les communautés locales.
« Pour atteindre cet objectif, le projet dispose spécifiquement de quatre composantes à savoir : l’optimisation de la formalisation, l'accès au financement, l'adoption de technologies sans-mercure et le partage des connaissances et des informations produites dans le cadre du projet. Pour faire face à la problématique de l'accès au financement qui demeure un défi, il est question d'identifier les obstacles structurels et fonctionnels empêchant les artisans miniers de l'or d'accéder au financement et proposer des solutions fiables et durables », a-t-il déclaré.
Le représentant du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a pour sa part expliqué que ce rapport d'étude constitue l’un des outils clés de la deuxiėme composante du projet planetGOLD.
Il a recommandé de définir des stratégies au profit des artisans miniers en vue d'empêcher l’utilisation du mercure dans l’exploitation minière artisanale petite échelle de l'or pour protéger les générations futures.
Solange ARALAMON