Le parti de Soro demande au pouvoir de cesser la diabolisation et la criminalisation des opposants politiques.





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Guillaume Soro, président de GPS



Générations et Peuples Solidaires (GPS), parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, en rupture de ban avec le parti au pouvoir a tenu samedi 13 juillet 2024, une réunion au cours de laquelle il s’est prononcé sur l’attentat manqué contre l’ancien président américain.

Estimant que cet assassinat manqué est « incontestablement » le résultat de discours virulents et haineux ainsi que d’une stratégie de diabolisation des adversaires politiques, le parti de Soro a interpellé le régime le parti au pouvoir afin que cessent la diabolisation et la criminalisation des opposants politiques, indique la déclaration issue de cette rencontre.

« En plein meeting de campagne électorale, M. Trump a été la cible de tirs d’arme à feu, qui fort heureusement, n’ont fait que l’effleurer », rappelle le parti, mesurant la gravité des conséquences que cet acte odieux pour la première puissance mondiale et ce dans un contexte international troublé et instable.

« Ce fait d’une extrême gravité est incontestablement le résultat de discours virulents et haineux ainsi que d’une stratégie de diabolisation des adversaires politiques », déduit GPS, ajoutant que la violence verbale et la stigmatisation ouverte de certaines catégories de la population ont sans doute joué un rôle décisif dans le passage à l’acte du tireur.

GPS dit constater avec tristesse que ce qui se passe aux Etats-Unis est à peu de chose près la même réalité en Côte d’Ivoire où le RHDP, bien qu’au pouvoir, s’est inscrit dans la même logique de violence verbale, de diabolisation systématique des acteurs de l’opposition.

Craignant que cette « surenchère » politicienne ne mène à la même catastrophe, « GPS interpelle le régime du RHDP afin que cessent la diabolisation et la criminalisation des opposants politiques », conclut-il sur ce point.

Lambert KOUAME

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