La délégation ivoirienne en pleine séance de travail avec les responsables de l'ENI
Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a rencontré le responsable des solutions de compensation carbone du groupe pétrolier ENI, Andrea Marsanich, mercredi 24 juillet à Rome, en Italie, pour discuter du projet de restauration de 14 forêts en Côte d’Ivoire, informe un communiqué parvenu à www.pressecotedivoire.ci.
Cette rencontre qui s'est déroulée, en présence de l'Ambassadeur de la Côte d'Ivoire en Italie, SEM. Madame Bakayoko Nogozéné, a permis au ministre Tchagba de présenter l'engagement de la Côte d’Ivoire dans ce projet, malgré les difficultés rencontrées. Il a assuré à son interlocuteur que toutes les dispositions nécessaires seront prises avec toutes les parties prenantes pour la signature du contrat dans moins d’un mois.
Le document que 14 forêts localisées dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, propices au développement d'un projet de compensation des émissions de gaz à effet de serre, ont été identifiées pour être restaurées avec le soutien d'ENI, dans le cadre de la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d'extension des forêts de Côte d’Ivoire (SPREF).
Ce projet découle des conclusions de l'étude de faisabilité du Projet de conservation et de restauration de Forêts classées, pour lequel un protocole d'accord a été signé en 2022 entre le ministère des Eaux et Forêts et ENI.
La mise en œuvre de ce projet dans les 14 forêts classées permettra de préserver 80 000 hectares de forêts, de reboiser plus de 13 000 hectares de forêts dégradées et de développer plus de 60 000 hectares d’agroforesterie. Ce projet comprendra également la construction ou la rénovation d'infrastructures communautaires telles que des puits, des écoles, des infirmeries et des pépinières, ainsi que la création d'emplois directs et indirects grâce à la mise en place de pépinières, de plantations forestières et à la surveillance des forêts.
La Côte d’Ivoire a adopté un plan national décennal pour la mise en œuvre de la SPREF, d’un coût de 616 milliards de francs CFA, pour lequel l’État prévoit de mobiliser 35 % des fonds nécessaires, les 65 % restants devant être obtenus auprès d'autres partenaires, principalement du secteur privé.
Solange ARALAMON