Arnaud Boka est le secrétaire général du Syndicat pour la revalorisation des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire
Arnaud Boka, secrétaire général du Syndicat pour la revalorisation des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Syres-Côte d’Ivoire) a pris part au 10ème congrès mondial de l’internationale de l’éducation en Argentine, précisément à Buenos Aires. L’information émane d’une note transmise à pressecotedivoire.ci.
Lors de cette rencontre mondiale qui a eu lieu du 31 juillet au 2 août 2024, le représentant ivoirien a eu le privilège de prendre la parole. Dans son adresse à cette grande tribune, le secrétaire général Arnaud Boka a interpellé les dirigeants africains sur la nécessité de rendre la tâche aisée aux enseignants.
« Du haut de cette tribune, nous, syndicalistes de la Côte d’Ivoire, interpellons les gouvernants du monde entier, les partenaires financiers, notamment la Banque mondiale, le FMI et toutes les institutions, que l’éducation est la clé pour la prospérité, la justice et la paix. Si nous voulons mettre fin à la famine, aux maladies, au terrorisme, il est temps de nous mobiliser pour financer au mieux l’éducation, et revaloriser la fonction. En traitant les enseignants avec beaucoup d’égard.», a-t-il prévenu, puis d’ajouter : « Nous nous engageons à lutter pour contraindre nos gouvernants à recruter davantage d’enseignants. Et à nous donner la formation adéquate avec un salaire décent. Ainsi que des meilleures conditions de travail. Lorsque, nous, pays pauvres, achetons des armes, c’est seulement pour nous défendre. Mais aussi pour attaquer d’autres pays pauvres. En clair, c’est pour faire la guerre. Cependant, en investissant dans l’enseignant, nous assurons plus que l’absence de guerre. Mais, la paix mondiale. », a-t-il soutenu.
Le secrétaire général du Syres-Côte d’Ivoire a déploré le manque d’enseignants et enseignantes dans le monde. Selon lui, 44 millions de postes à pouvoir restent encore vacants dans le monde. A l’en croire, 15 millions de postes d’enseignants sont vacants en Afrique subsaharienne. En définitive, le déficit d’enseignants dans les établissements est un défi mondial. Le secrétaire général espère avoir été entendu par les gouvernants du haut de cette tribune.
GZ avec Sercom
