Crise au Burida : Rebondissement !





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Rebondissement dans l’affaire des  crises à répétition au Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). Certains artistes, sociétaires du Burida sont révoltés contre les manifestations entamées par les membres du Collectif d’artistes pour le changement au BURIDA (CACB), du Syndicat des artistes musiciens de Côte d’Ivoire (SAMCI) et du Syndicat national des artistes interprètes et intermittants du spectacle de Côte d’Ivoire (SYNARIS-CI), le mardi 14 mai dernier devant les locaux de ladite institution.

 

Selon une source proche du dossier, Ils soupçonnent Fadal Dey et ses amis de vouloir anéantir tous les efforts du Burida et du gouvernement ivoirien pour assurer la bonne répartition des droits d’auteur.

 

En effet, après l’éclatement de cette crise  qui dure depuis  plus de neuf (9) mois,  un audit piloté par l'Inspection Général d'Etat a été diligenté. Et selon notre source, à ce jour, chaque partie a une idée du rapport provisoire du cabinet d'audit. "Ce rapport qui était très attendu de part et d’autre a été transmis au Burida le vendredi 03 mai 2019. Mais depuis ce même vendredi, comme par enchantement, les commanditaires de cet audit ont lancé un préavis de sit-in à compter du 14 mai 2019 jusqu'à ce Mme Vieira quitte le Burida. Pourquoi ce revirement de situation? Les résultats de l'audit n'ont-ils plus d'importance? Quelles sont les preuves de la mauvaise gestion de la DG depuis tout ce temps? Les frondeurs n'ont-ils plus confiance aux institutions de la république auprès desquelles leur requête a été déposée, notamment l'Inspection Général d'Etat et la primature", s’interroge notre source.

 

Ces artistes affirment donc ne pas comprendre pourquoi les frondeurs ont fait dépenser 53 millions de francs pris sur les frais de gestion du et non sur les droits d'auteur à reverser aux artistes, pour un audit et refusent d'attendre le verdict des travaux du cabinet.

Ils appellent donc au calme pour ramener la sérénité et la confiance au sein de la Maison Orange. Et demandent aux uns et aux autres de jouer la carte de l’apaisement et de la transparence.

Solange ARALAMON

 

 

 

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