Les travaux du grand carrefour de Koumassi créent des ralentissements sur le boulevard Valérie Giscard d'Estaing
Depuis quelques années, à Abidjan, des travaux de construction et d’agrandissement des voies sont en cours sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing, ce qui crée des ralentissements par endroits. Cependant, il est clair que, depuis quelques semaines, cette grande voie reliant Treichville à Port-Bouët connaît de réels embouteillages. La circulation y est devenue très compliquée. Conducteurs de véhicules personnels, chauffeurs de taxis, VTC, minicars, bus, et autres usagers doivent tous faire preuve de patience. Personne n’a vraiment le choix.
Sur le terrain, on constate que plusieurs travaux sont entrepris simultanément sur ce boulevard, notamment au niveau du carrefour SOLIBRA, à Treichville, au grand carrefour de Koumassi et au carrefour Akwaba à Port-Bouët.
Au carrefour de Koumassi, les travaux de la deuxième phase de l’échangeur, lancés en mars 2021, sont toujours en cours. Il s’agit d’un pont de 17 mètres de hauteur et de 760 mètres de long qui surplombera le carrefour en venant de Marcory pour se diriger vers Treichville.
À Koumassi, dans le cadre de l’amélioration des infrastructures routières d’Abidjan, un échangeur est en construction. Les travaux actuels concernent le basculement vers des chaussées provisoires, ce qui rétrécit la voie et entraîne un ralentissement.
Au carrefour Akwaba, un ouvrage principal de 395,40 mètres de long est en construction. Il comprendra une chaussée de 2 x 3 voies qui reliera le boulevard Giscard d’Estaing à l’autoroute de Grand-Bassam, avec des interconnexions sur la route de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny et la rue des Caraïbes (Port-Bouët).
« C’est compliqué pour nous d’honorer les rendez-vous à temps. Peu importe les dispositions que l’on prend, on arrive toujours en retard. Tantôt on fait face à des ralentissements, tantôt la circulation est complètement bouchée. On ne sait plus comment faire », déplore Guy-M. Konan, chauffeur pour une société de livraison, depuis sa fourgonnette. Il est rejoint dans son propos par Diéty S., conducteur de taxi. Ce dernier explique que rester longtemps bloqué dans les embouteillages nuit à sa recette. « Pour une course de 20 minutes, je reste coincé dans les bouchons pendant au moins une heure. Comment puis-je m’en sortir ? Le propriétaire de la voiture ne veut même pas entendre parler des embouteillages. Tout ce qu’il attend, c’est sa recette », ajoute-t-il. Les plaintes de la part des usagers de la route sont nombreuses et vont presque toutes dans le même sens.
Bien qu'il soit reconnu que ces travaux devraient permettre de décongestionner la circulation et d’améliorer la mobilité des citoyens, pour l’heure, les automobilistes souffrent sur cette grande voie. Vivement la fin de ces travaux pour que la circulation redevienne plus fluide sur ce boulevard très fréquenté.
Modeste KONE
