Gagnoa : SOS pour le bureau du sous-préfet de Kéhi-Dahiépa





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Kéhi-Dahiépa fait partie des dernières sous-préfectures qui ont été ouvertes par le gouvernement dans le département de Gagnoa.

Le patron de cette administration publique, Tano Koua et ses agents, travaillent dans des conditions difficiles. Sans résidence de fonction sur place dans le village accessible sur piste villageoise à partir de l'ancien corridor de Sinfra, le commandant loge à Gagnoa et se déplace tous les jours de la semaine sur une voie impraticable même en saison sèche pour venir accomplir la mission qui lui a été confiée par l'Etat.

Sa peine ne se limite pas à ce niveau. La résidence d'un défunt cadre de Kéhi-Dahiépa en la personne de Devalois Biaka qui lui sert de bureau n'est pas reluisante. La clôture de l'administration publique où exerce le commandant en plus de la petitesse de sa taille est délabrée. Pas besoin de l'approcher pour découvrir la moisissure qui s'y est installée depuis belle lurette.

Il y a une urgence à refaire la clôture avec un portail très solide pour sécuriser l'administrateur et ses collaborateurs. Mais aussi une peinture pour redonner vie à ce cadre de travail où le paysage confirme la nécessité de faire un entretien de qualité. Le préau situé en plein air de ce service abritant les réunions du sous-préfet en lieu et place d'une salle de conférence est exposé aux clameurs des villageois et surtout des motocyclistes qui défilent à toutes les heures. Celui-ci a besoin également de recevoir des couches de peintures et d'entretien pour contrarier la poussière.

L'absence de vitre sur certaines fenêtres de la résidence servant de bureau ne garantit pas la sécurité des outils informatiques et du matériel immobilier déjà en nombre très réduit pour satisfaire convenablement les usagers surtout que la sous-préfecture de Kéhi-Dahiépa n'a pas encore sa brigade de gendarmerie. Le matériel électrique sous le poids de l'âge s'abîme progressivement sous le regard impuissant des agents. En attendant de construire un bureau digne de son nom pour le sous-préfet, la résidence qui lui sert de cadre de travail doit être réhabilitée et équipée.

Vivement que les appels à la construction de sa résidence de fonction sur place à Kéhi-Dahiépa soient entendus. En attendant, lui et ses agents font avec les moyens du bord.

Touré Boa

Correspondant régional   

 

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