Le militant béninois, à la tête du groupe Urgences panafricanistes, a été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale.
Le panafricaniste Kémi Seba est de nouveau libre. Le militant béninois qui était en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons d’ingérence étrangère, a été relâché sans poursuite à ce stade mercredi, a indiqué jeudi le parquet de Paris. Sa garde à vue, commencée lundi après-midi, a été levée mercredi en fin de journée.
« Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire », a ajouté le ministère public. Selon son avocat, Juan Branco, qui a vivement dénoncé cette garde à vue, Kémi Seba était interrogé dans le cadre d’une enquête ouverte pour « intelligences avec une puissance étrangère (…) en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France » — une infraction criminelle passible de 30 ans d’emprisonnement, a précisé Me Branco.
Condamné pour incitation à la haine raciale
L’activiste déchu de la nationalité française en juillet, était également interrogé sur des soupçons « d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère (…) de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Lire la suite sur leparisien.fr