Présidentielle américaine : Kamala paie pour les guerres de Biden





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Ne tournons pas autour du pot. Les raisons profondes de la débâcle des Démocrates aux élections générales américaines du mardi 5 novembre 2024 ne se trouvent pas ailleurs. C'est la résultante des « guerres sauvages et imbéciles » exercées ou entretenues par l'administration Biden alors que les Américains ont du mal à joindre les deux bouts.

Pendant que les effets du Covid-19 se font encore sentir gravement dans les foyers américains et alors que ceux-ci attendent de la Maison Blanche qu'elle trouve des moyens intelligents pour juguler cette crise, ils ont vu plutôt leur président racler les fonds publics pour aller soutenir l'Ukraine, Israël et bien d'autres pays à travers le monde qui font des guerres inutiles.

Les concitoyens de Joe Biden étaient prêts à consentir aux efforts en se serrant la ceinture le temps que le pouvoir de Washington normalise les choses. Mais ils ont été déçus de constater que leurs souffrances n'intéressent pas leur commandant en chef plutôt préoccupé à pousser l'Ukraine dans le dos pour continuer à faire la guerre avec la Russie et Israël à massacrer les peuples palestiniens, libanais et iraniens.

 Bien que les foyers démunis aient sonné le tocsin, bien qu'ils appellent l'exécutif à la vigilance à travers des manifestations de rue, ils n'ont pas été entendus. Biden et les Démocrates ont continué de les narguer en décaissant d'énormes sommes d'argent en dollar américain qui prenaient la direction de l'Ukraine, un des pays les plus corrompus d'Europe. Même si des efforts ont été faits plus tard par l'administration Biden pour tenter d'éteindre le feu en agissant sur l'inflation qui était montée en galopant, ces efforts ne se ressentaient pas dans le panier de la ménagère américaine.

Puis est venu Donald John Trump avec ses propositions concrètes emballées dans ce qu'il appelle Make America great again (Maga). Pour le milliardaire américain, il faut absolument rendre à nouveau sa grandeur à l'Amérique en mettant un accent sur les citoyens américains d'abord par l'abandon de certaines taxes domestiques et leur transfert sur les produits importés d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Sud. Ainsi des pourboires reçus respectivement dans les restaurants, bars, hôtels, taxis etc. et qui concernent plus de 2,5 % des Américains, selon les chiffres officiels.

 Dans un contexte où les Américains soutenaient de plus en plus mal l'inflation, un tel discours de Donald Trump connu pour mettre en application ce qu'il promet, met du baume au cœur. Et les électeurs qui, il y a quatre ans, l'ont vu à l'œuvre, ne se sont pas fait prier pour aller massivement aux urnes et cocher les noms et prénoms du magnat de l'immobilier. Ce discours est tellement bien passé que malgré les soutiens des influenceurs, des stars de la musique, du basket-ball, du baseball, de Bill et Hillary Clinton, de la rock star Obama et son épouse Michelle, rien n'y a fait. Kamala Devi Harris et le Parti démocrate ont été balayés par le vent du Maga.

C'est au pied du mur que l'on voit le vrai maçon, dit l'adage devenu populaire. Donald Trump, 47e président des Etats-Unis, est attendu de pied ferme par le monde entier. A commencer tout naturellement par ses propres électeurs qui croient en ses capacités de redressement de la grande Amérique qui est en train de marcher sur les valeurs familiales. Le monde entier le regarde aussi pour voir se concrétiser sa promesse de mettre fin en 24h au conflit Russie-Ukraine.

Quid de la guerre que mène Israël en Palestine et au Liban ? Demain ne devrait pas être la fin de cette guerre que mène l'aveugle Netanyahu qui n'a cure des résolutions de la grande ONU et des appels de la communauté internationale à cesser le feu. Le nouveau président des Etats-Unis a clairement indiqué pendant la campagne qu'il soutenait le Premier ministre israélien et qu'il n'arrêterait pas de lui apporter son soutien. Il aurait peut-être fallu mettre Harris et Trump ensemble pour régler et la guerre en Ukraine et celle qui se déroule sous nos yeux en Palestine et au Liban.

Abdoulaye Sanogo Villard

 

 

 

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