Une vue des participants au séminaire sur les dispositions du code de l'eau
Le ministère des Eaux et Forêts, à travers sa direction générale des ressources en eau, a organisé un atelier régional d’information, de sensibilisation et de diffusion des 161 articles du nouveau code de l’eau, mercredi 6 novembre 2024 à Bouaké, selon un communiqué dont pressecotedivoire.ci a reçu copie.
Cet atelier qui a réuni les acteurs du secteur de la région de Gbèkê, a permis de présenter les dispositions du code de l’eau promulgué par la loi n° 2023-902 du 23 novembre 2023. L’objectif était de favoriser une compréhension approfondie et une application optimale des mesures afin de garantir une gestion durable de ces ressources.
Le document indique que cette rencontre, organisée en séance plénière, a été ponctuée par des présentations d’experts portant respectivement sur l’état des ressources en eau, la gestion intégrée des ressources hydriques, ainsi que sur les indicateurs de suivi et les principales dispositions du nouveau code de l’eau. Ces communications ont suscité des échanges animés et ont permis aux participants de soulever des préoccupations, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des périmètres de protection et l’implication de tous les secteurs d’activité dans les processus décisionnels.
Le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, Jean-François Vanié, représentant le préfet de la région de Gbèkê, a exprimé l’intérêt de l’autorité préfectorale pour cette initiative. Il a exhorté tous les participants à prêter une attention particulière aux points abordés, afin que chacun prenne pleinement conscience de son rôle dans la protection des ressources en eau. Il n’a pas omis de les inviter à s’approprier ce document et à en assurer la diffusion au sein de leurs communautés respectives. L’autorité préfectorale a également promis de se constituer en relais pour en assurer la vulgarisation auprès des populations locales.
Le nouveau code de l’eau, composé de 161 articles répartis en six titres, actualise les normes générales relatives à la qualité et à la préservation des eaux continentales et des eaux maritimes territoriales, ainsi que des ouvrages hydrauliques. Il prend en compte les nouvelles problématiques liées aux changements climatiques et aux évolutions des normes internationales en matière de protection et de conservation des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques. Le texte réorganise également le cadre institutionnel de la police des eaux et introduit de nouvelles infractions, assorties de sanctions renforcées, soulignant l’importance vitale de l’eau en tant que patrimoine commun national.
Après l’étape de Bouaké, la délégation du ministère des Eaux et Forêts se rendra à Korhogo, où un atelier similaire est prévu le 8 novembre 2024, dans la ferveur de la célébration de la 9e édition de la Semaine nationale de l’eau 2024 (SNE-CI 2024).
Solange ARALAMON