11e édition du Salon international du livre d’Abidjan : un auteur invite les élèves à être des Africains nouveaux





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Du 15 au 19 mai, le Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) a réuni sur un même espace la crème des auteurs ivoiriens et ceux venus d’ailleurs pour le bonheur des lecteurs. Le Palais de la Culture Bernard  Dadié  de Treichville a été le théâtre des belles lettres pour la 11e édition du SILA. 

Plus qu’un rendez-vous des auteurs, le SILA a été un prétexte pour aiguiser l’appétit des futurs lecteurs constitués en grande majorité d’élèves des lycées et collèges de la place. À cet effet, un espace a été aménagé par le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, à travers le Service de la Promotion de la Lecture et des Bibliothèques Scolaires. 

Cette occasion a été pour l’auteur Diby Kouamé Sylvain (DKS) un prétexte pour partager sa vision d’un Africain nouveau, contenu dans son ouvrage "l’Espoir Africain", avec des élèves venus nombreux le samedi 18 mai. Dans un langage simple, accessible à tout point de vue, il a passé en revue l’ouvrage. 

Dans son exposé liminaire, l’auteur a mis l’accent sur l’Africain nouveau, un concept qui invite à une prise de conscience. Cet Africain nouveau doit être capable de tirer le contient vers le haut. Cet Africain nouveau, dont il rêve, doit refuser de regarder dans le rétroviseur et focaliser tout son être sur le futur pour une Afrique qui gagne. 

"Cet Africain nouveau doit arrêter les mauvaises pratiques", a-t-il lancé comme appel. A l’endroit des élèves, il leur a demandé de travailler à l’école pour espérer être cet Africain nouveau dont rêve le continent. (...)  "l’échec ne doit pas vous décourager au point de vous amener à copier de mauvaises pratiques à travers  Whats App, Facebook pour avoir de bonnes notes à l’école, lors des examens", a-t-il conseillé. Cet Africain nouveau doit également cultiver la solidarité, ce qui a manqué à l’Afrique des indépendances.

Abordant la colonisation un thème auquel il a consacré un chapitre entier dans son ouvrage, notamment les pièges coloniaux, l’auteur a souligné que c’était un système dans lequel les colons Blanc ont parfaitement joué leur rôle. Il revient à l’Africain nouveau de gérer au mieux cet héritage, notamment l’école qui nous a permis de nous émanciper et de nous affirmer. "Ne pas le reconnaître, c’est faire un mauvais procès au colon Blanc", a-t-il noté. 

L’auteur a pointé du doigt, le néo-colonialisme, le mal dont souffre terriblement le continent depuis les indépendances. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont les fils du continent qui en sont les vrais acteurs, a indiqué l’auteur. Pis, ces fossoyeurs tirent le Contient vers le bas par leurs pratiques subversives et malhonnêtes. 

"Arrêtez d’accuser le Blanc, il n’a rien fait (…) Les vrais acteurs de cette nouvelle forme de colonisation de l’Afrique sont, malheureusement les fils du continent", s'est-il insurgé.

Nonobstant, ce tableau peu reluisant, l’auteur garde espoir que l’Afrique réussira à prendre son envol. "Avec la lumière qui pointe à l’horizon, nous allons allumer la flamme de l’espoir pour le développement de l’Afrique", espère-t-il. 
C’est sur ces notes d’espoir qu’il a mis fin à cet entretien fort enrichissant avec les élèves du collège Victor Schoelcher.
DKS, cadre financier et chercheur privé en optimisation des ressources financières d’entreprises des secteurs formels et informels africains est à sa première production. L’espoir africain, cette œuvre littéraire de 219 pages, invite à une prise de conscience collective.


Lambert KOUAME avec Sce communication 

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