L’ex-président du Soudan Omar el-Béchir, poussé au départ par un vaste mouvement de contestation et arrêté, doit comparaître la semaine prochaine devant un tribunal pour répondre d’accusations de corruption et de possession illégale de devises étrangères.
Porté au pouvoir par un coup d’Etat en 1989, le général Béchir a été destitué et arrêté par l’armée le 11 avril, à la suite d’un mouvement de protestation inédit déclenché en décembre par le triplement du prix du pain dans un pays à l’économie exsangue, avant de se transformer en contestation du pouvoir.