Son avenir en France, Mahamat le voit “bien”. Arrivé en janvier, ce Centrafricain de 21 ans s’apprête à s’installer avec sa famille dans l’est du pays, après quatre mois passés dans un couvent qui accueille des réfugiés d’Afrique subsaharienne à leur arrivée.
Assis sur un lit superposé du couvent de Thal-Marmoutier, le jeune homme, resté cinq ans dans un camp de réfugiés au Tchad, se sent “à l’aise ici” et n’a “pas peur” pour la suite.
La suite, c’est l’emménagement dans un appartement avec sa famille en Alsace. Et la recherche d’un emploi. Mahamat est allé à la mission locale “voir les métiers qui existent en France” et veut se diriger vers “l’industrie”.
Depuis décembre 2017, le couvent de Thal-Marmoutier, qui n’abrite plus que six soeurs franciscaines âgées, accueille des réfugiés d’Afrique subsaharienne sélectionnés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) dans des camps au Tchad et au Niger, dans le cadre de l’engagement de la France d’accueillir 3.000 réfugiés ayant transité par ces pays d’ici à fin 2019.