L’Ecole normale supérieure (Ens) est secouée par une crise. La sortie des 2 811 étudiants est hypothéquée du fait d’un bras de fer opposant les enseignants-chercheurs au Comité de direction. Dans un communiqué dont nous avons eu copie, hier, les enseignants-chercheurs ont exposé les faits. Selon l’Intersyndicale composée de la Cnec et du Synares, « le Comité de direction et le Comité de trésorerie de l’Ens sont incapables de procéder au remboursement des frais de mission d’encadrement financés par les enseignants-chercheurs eux-mêmes, sur fonds propres pour sauver le calendrier de l’année académique 2018-2019 qui vient de s’achever ».
A cela s’ajoutent, indique le communiqué, « le reliquat de 34% des heures complémentaires (Hec) et des indemnités du micro-enseignement de l’année académique 2017-2018 » ; le non-paiement des indemnités de correction des examens semestriels de 2018 et 2019 et des concours directs 2019. Aussi, les enseignants-chercheurs dénoncent-ils l’absence de dialogue avec le Comité de direction pour savoir « les raisons des impayés ». La conséquence logique de cette situation est que l’Assemblée générale extraordinaire du mardi 02 juillet 2019 a « décidé de la rétention de toutes les notes d’évaluation des étudiants de la 1ère et de la 2ème année ».
Le Nouveau Réveil