Face à l’épreuve, gardez l’espoir !





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Les ivoiriens sont aujourd’hui mis à l’épreuve : les prix des denrées de premières nécessitées ont considérablement flambé, le kilogramme de viande, comme le notait Ouattara sur ses panneaux, au moment de sa campagne pour la présidentielle de 2010, sous le président Laurent Gbagbo, était à 1400 F/kg. Aujourd’hui, sous la présidence de Ouattara, il est à 2400, voire 3000 F/kg. Il en est de même des autres denrées : le riz, le poisson, l’huile et le savon pour ne citer que celles-ci, toutes ont connu une hausse, crevant ainsi le panier des ménages.  L’immigration est incontrôlée et massive, chaque jour ce sont plusieurs cars de transport en provenance des pays limitrophes, qui déversent leur lot de passagers dans les zones forestières de l’ouest du pays et sur la capitale économique, Abidjan. Les pertes d’emplois et le chômage prennent de l’ampleur de sorte que, le peu d’emploi encore existant est âprement discuté entre les non nationaux, le système éducatif est fortement perturbé. Ces épreuves quelques soient les formes qu’elles prennent, ne devraient pas nous faire céder à des voix qui voudraient nous diviser et nous dresser les uns contre les autres. La politique actuelle du président Ouattara plutôt que de résoudre les tensions où d’engager les négociations afin d’éviter les conflits, préfère, nous le remarquons tous, les attisés, les exploiter et nous diviser.  Les difficultés auxquelles les populations de ce pays font face, résultent plus de l’ampleur des problèmes qu’il a crée et de l’étroitesse de sa politique. Il favorise la corruption, le népotisme la gabegie et le clientélisme. Il est responsable du manque de démocratie de base. Il a conduit à un sentiment d’injustice, de frustration et de haine dans le corps social. La Côte d’ivoire sous Ouattara porte dans son corps social le virus pervers du tribalisme et risque dans le futur de payer au prix fort l’aveuglement et la versatilité de sa classe politique. Il dénie toute compétence aux compatriotes des autres ethnies parce qu’ils ne sont pas originaires du bon groupe ethnique du nord de la Côte d’Ivoire et il pousse certains à se renier pour s’engager aux côtés du RHDP parti unifié. Presque toutes les nominations à la tête des entreprises d’Etat ou des grands ministères de souveraineté ont pour seules critères l’origine régionale ou tribale des heureux bénéficiaires.  Il a rendu l’ivoirien méfiant et intolérant au point ou la Côte d’ivoire est devenu un pays ou un simple accrochage entre deux véhicules dans la circulation peut devenir une affaire d’Etat si l’un et l’autre des conducteurs sont d’ethnie différente, notamment du Nord et autres régions du pays. L’exemple Béoumi, qui a fait plusieurs morts et de nombreux blessés, est encore vivace dans les esprits. Il nous faut tout faire, afin de mettre fin à ce régime d’exception. Tirant les leçons des différentes étapes d’évolutions de ce pays, on peut sans risque de se voir contredire, affirmer que la victoire à la présidentielle en 2020 doit être donner au PDCI-RDA. De sorte à offrir à la Côte d’Ivoire les chances de renouer avec la croissance économique forte et la richesse partagée. Les années glorieuses de la Côte d’Ivoire sont liées en grande partie à la mise en œuvre, par le PDCI-RDA, de politiques éclairées. Ce sont les perspectives décennales (1960-1970) et les plans quinquennaux de développement économique, social et culturel (1971-1975 ; 1976-1980) qui ont engendré le miracle ivoirien et donner à ce pays le surnom de Suisse d’Afrique. La poursuite de ces politiques et leurs exploitations judicieuses auraient pu éviter au pays cette situation préjudiciable à la paix et à la cohésion sociale. Les crises sociopolitiques avec pour points saillants le coup d’Etat de décembre 1999, le conflit armé de septembre 2002 et la crise postélectorale de 2010-2011, survenues après le départ précipité du PDCI-RDA du pouvoir, confirment la pertinence des politiques nationales mises en œuvre par ce parti. Tenons le pour vérité :le comportement citoyen prôné par le PDCI-RDA, caractérisé par l’Union, la Discipline et le Travail, cadre mieux avec nos ambitions communes et notre patrimoine commun de valeurs qui nous unit, malgré nos différences.

 

Michel Beta

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