Alain Lobognon formel: "il y a de l’argent pour financer les cartes nationales d’identité"





alain-lobognon-formel-quotil-y-a-de-largent-pour-financer-les-cartes-nationales-didentitequot


Le député et Vice-président du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI, opposition), Alain Lobognon, ne manque pas d’occasion pour tancer ses alliés d’hier du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).

Prenant la parole lors d’un meeting tenu ce samedi au Parc des sports de Treichville, le député de la nation estime que le gouvernement a les moyens de financer les cartes d’identité dont le coût est fixé à 5.000 FCFA en Conseil des ministres. 
S’adressant aux députés du RHDP qui disent que le gouvernement ne peut pas financer les cartes d’identité parce que cela n’est pas inscrit dans le budget, il leur a demandé s’il est inscrit dans le budget qu’il faut former un gouvernement de 55 membres.

" Tout récemment, la Côte d’Ivoire a battu le record depuis 1960. Nous avons eu le plus grand gouvernement de Côte d’Ivoire, le gouvernement qui serait inscrit dans le record Guiness", a ironisé Alain Lobognon et de s’interroger, "est-ce que c’est inscrit dans le budget de Côte d'Ivoire qu’il faut former un gouvernement de 55 membres ?".

Pour lui, si le gouvernement dispose de moyens pour financer ces 55 ministres, c’est qu’il y a de l’argent pour financer les cartes nationales d’identité.
" Si la Côte d'Ivoire dispose d’un budget pour installer des ministres d’Etat, des ministres, des sous ministres, des sous secrétaires, c’est qu’il y a de l’argent pour financer les CNI", a déduit, le proche collaborateur de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, sous des acclamations nourries du public.

Ce meeting, conjointement organisé par des partis politiques de l’opposition à savoir le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Front populaire ivoirien (FPI) et les plateformes Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) et la Coalition pour la démocratie et la réconciliation et la paix (CDRP) a été une occasion pour faire le procès du parti au pouvoir.

Plusieurs figures de proue de la politique ivoirienne ont participé à cette grande rencontre dite de "réconciliation", entre autres, les ministres Hubert Oulaye, Assoa Adou, Emile Constant Bombé, le général Ouassénan Koné, le professeur Georges Armand Ouégnin, le professeur Maurice Kakou Guikahué, et l’ex première dame Simone Gbagbo qui a été fortement acclamée.

Lambert KOUAME

En lecture en ce moment

Coopération économique : Abidjan et Dakar s’engagent à accroître le volume de leurs échanges commerciaux

Le Premier ministre Patrick Achi rassure de la poursuite des travaux du dialogue politique