Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Maurice Kacou Guikahué, a donné rendez-vous aux militants des partis politiques de l’opposition pour un autre meeting au stade Félix Houphouët-Boigny (le plus grand stade du pays).
Se félicitant de la forte mobilisation des militants en une semaine, Maurice Kakou Guikahué a soutenu que les militants et sympathisants seront dix fois plus nombreux pour les prochaines rencontres.
"D’habitude, vous nous appelez pour dire, vous faites des conférences de presse, vous êtes assis dans les bureaux, vous bavardez. Ça, c’est hier. A partir d’aujourd’hui, on reste debout. Ce meeting est un meeting de préparation, un meeting d’introduction", a galvanisé M. Guikahué lors d'un meeting tenu ca samedi au Parc des sports de Treichville.
" C’est un premier meeting, il en aura d’autres. Prochainement, c’est opération inondation du Plateau avec le stade Félix Houphouët-Boigny", a lancé le secrétaire exécutif du PDCI, sans toutefois donner la date exacte de ce rendez-vous.
Ce "giga" meeting a été conjointement organisé par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le Front populaire ivoirien (FPI) et les plateformes Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) et la Coalition pour la démocratie et la réconciliation et la paix (CDRP), note-t-on.
Maurice Kakou Guikahué, pour qui le fait que des militants du PDCI et des militants du FPI font un meeting ensemble est "historique et c'était déjà gagné", n’a pas manqué l'occasion pour jeter un pavé dans la mare du RHDP.
"A ce symbole historique, vous avez ajoutez la mobilisation. Félicitation. Nous, nous consommons local. Nous avons voulu parler aux gens d’Abidjan. Les gens nous ont appelés d’un peu partout. On leur a dit attendez là bas, votre tour va venir. On veut voir ce que vaut Abidjan. C’est un entrainement. On ne vous a pas transporté, il n’y a pas de l’eau, il n'y a pas d’huile, il n'y a pas de pagne, il n’y a pas 2.000 F, il n’y a rien. Mais vous êtes venus parce que vous voulez que ca change. ", a-t-il lancé, sous les vivats de la foule.
Lambert KOUAME