Tout le monde est pris par la fièvre électorale de 2020. Le thermomètre électoral affiche déjà 50 degrés. Le régime sert une Commission électorale Wouya-Wouya. Communément appelée dioula, qui fait référence au mensonge. Wouya signifie mensonge. Wouya-Wouya est l’affirmation d’un double mensonge. L’expression Commission électorale Wouya-Wouya est évocatrice. Et présage déjà ce qui va se passer en 2020. Et Ouattara dé répliquer, pendant sa tournée dans la région du N’Zi : « Cette Cei est consensuelle. C’est le peuple et non la Cei qui fait une élection». C’est le vrai c’est peuple qui fait l’élection. Mais pour que le peuple fasse l’élection, il faut qu’elle soit organisée. Et la structure en charge de l’organisation de l’élection doit inspirer confiance à tous les protagonistes. Elle doit demeurer l’arbitre impartial de la compétition électorale. Et c’est Joseph Staline, ex-président de l’ex-Union soviétique, qui nous réconforte dans notre position. « Ceux qui votent ne décident de rien. Ceux qui les comptent décident de tout. Ce qui compte ce n’est pas le vote. C’est comment on compte les votes ». Les Ivoiriens se souviennent de ce que Youssouf Bakayoko, l’ex-président de la Commission électorale a fait en 2010. Tout le monde sait aujourd’hui que Youssouf Bakayoko s’est rendu coupable d’une infâme dérogation aux lois et principes auxquels l’astreignait sa position de président de la Cei, pour proclamer des résultats autres que ceux des urnes. Il est à base de ce qui s’est passé en allant proclamer des résultats de l’élection présidentielle dans un hôtel. Qui plus est, se trouve être le quartier général d’Alassane Ouattara qui était opposé au Président Laurent Gbagbo. C’est qui nous a valu tous ces problèmes. Tous ceux qui vont aux élections doivent se mettre ensemble, discuter et arrêter les règles du jeu. Les règles doivent être consensuelles. On doit se mettre d’accord sur les règles de jeu. On joue à un match de football, une équipe qui a marqué le premier but en quinze minutes demande que le match soit s’arrêté. Et l’autre équipe demande que le match aille à sa fin. Puisqu’un match de football se joue pendant 90 mn. Ce qui relève de la simple question d’éthique démocratique et de bon sens. Autrement dit, la Côte d’Ivoire doit se doter d’une Commission électorale indépendante, impartiale, crédible et professionnelle. Condition sine qua non pour l’organisation d’élections libres, transparentes et apaisées. Afin d’éviter des éventuelles menaces de crises en Côte d’Ivoire. Surtout que les mêmes causes produisent les mêmes effets. La Commission électorale indépendante qui avait en charge des élections présidentielles de 2010, a constitué par le passé l’institution la plus sensible de la crise pré et postélectorale. Ouattara et ses partisans soutiennent que «tout est verrouillé, bouclé, géré et calé». Et que c’est fini. Pour les élections de 2020, rien à faire, ils ont gagné ! Si tout «verrouillé, tout est bouclé, c’est fini et 2020 est géré», alors question : Pourquoi le régime a peur de la réforme de la Commission électorale ? Une Commission Wouya-Wouya ne peut organiser que des élections Wouya-Wouya. C’est –à-dire une élection aux antipodes des règles du jeu démocratique. Bonne lecture. Allons-y seulement. Haut les cœurs. La liberté vaincra. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. A la semaine prochaine. Inch’Allah !
yacou06336510@yahoo.fr