Journée internationale de fin de l'impunité contre les journalistes (JIFICCCJ 2019): Grand-Bassam a accueilli la 6e édition





journee-internationale-de-fin-de-limpunite-contre-les-journalistes-jificccj-2019-grand-bassam-a-accueilli-la-6e-edition


Les journalistes ivoiriens ont commémoré le samedi 2 wnovembre dernier à Grand Bassam la Journée Internationale de la Fin de l’Impunité des Crimes Commis 

Contre les Journalistes (JIFICCCJ). 

Les  organisations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire qui se sont retrouvées dans la première capitale ivoirienne ont débuté cette journée  par une procession qui est partir du rond-point jusqu’à la préfecture de la ville.

Les hommes et femmes des médias Ivoiriens avaient pour slogans ‘’justice pour les journalistes et sécurité pour la presse’’. Cette sixième édition a été marquée d’une déclaration du président de l'organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), Olivier Yro par ailleurs représentant pays de l’Ong Press Emblem Campaign (PEC/ Genève) à la Préfecture.

Le message de la DG de l’Unesco, Azouley Audrey, des panels animés par la journaliste Nesmon Delaure, 

M. Traoré Sékou Tidiane du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDHCI) et le correspondant de Reporters Sans Frontières (RSF) Baudelaire Mieu.

C’est M. Boni Claver qui a lu, au nom de la représentante pays de l'Unesco, Mme Anne 

Lemaistre,  le message de l’Unesco portant sur la préservation de l’intégrité physique des journalistes.

 

 Selon la consœur Delaure, les lois 

ivoiriennes actuelles garantissent la liberté d’expression et sécurisent les journalistes. La femme est souvent victime de l’intimidation, d’harcèlement sexuel, de violence physique par exemple, le cas de la journaliste giflée 

par un ministre en 2004 et en 2019 photographe de presse Olga Ottro, violentée par un policier. 

"Pour y remédier il faut porter plainte",  a-t-elle suggéré.

 

Après la présentation du Conseil et les fondements des droits de l’Homme, M. Traoré Sékou a fait savoir à l’assemblée que le domicile et le siège d’un journaliste sont inviolables parce qu’il est considéré comme un défenseur des droits de l’homme. Il a toutefois exhorté les journalistes 

qui ont évoqué les cas de deux journalistes tués, Sylvain Gagneto et Désiré Oué, à saisir le CNDHCI en vue d’un accompagnement technique. Cela,  même si la Côte d’Ivoire n’a pas encore ratifié le protocole d’accord 

sur les disparitions forcées.

 

Pour Baudelaire Mieu, la Côte d’Ivoire a fait beaucoup de progrès dans le classement avec un bond de 11 places en occupant la 71ème rang sur 175 pays en 2019. Selon lui, grâce à Reporters Sans Frontières, un crime contre 

l’humanité par les Nations Unies.

Notons que cette édition était présidée par le maire de Grand Bassam Jean-Louis  Moulot et parrainée par le Sénateur Germain Ollo. Au terme de cette journée, rendez-vous a été pris pour l’édition 2020 à Yamoussoukro.

Solange ARALAMON 

En lecture en ce moment

Concours « plume anti-tabac » : Ousmane Lamien, président d'ONG réaffirme son engagement aux côtés des journalistes

Emmanuel Macron au Gabon : "Cet âge de la Françafrique est bien révolu"