Adoptée en mars dernier, la loi sur l’affiliation donne droit à la protection de l’enfant, une préoccupation « au cœur » de la politique du gouvernement pour éviter que les enfants non reconnus ne se retrouvent à la rue, sans reconnaissance légale ni droit à l’héritage du conjoint, a fait savoir, jeudi, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata.
Invitée de la 13ème Tribune de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) sur la problématique des acquis, défis et perspectives en matière des droits de la femme et des enfants au sein de la famille, Bakayoko-Ly Ramata a souligné que la politique du président Alassane Ouattara et de son gouvernement vise à l’application des conventions et traités internationaux pour que la femme connaisse ses droits, en bénéficie et en fasse profiter à l’ensemble de la communauté.
Cette politique est soutenue par une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, l’alphabétisation et la formation des femmes à travers la scolarisation gratuite depuis 2015, la sensibilisation et l’appel à la dénonciation de tous actes de violences envers les femmes et jeunes filles.
La mise en place d’un comité de surveillance et de lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture par le Première dame, l’installation d’un comité interministériel ou la signature d’accords transfrontaliers entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso contre le trafic des enfants, sont à inscrire au titre des activités gouvernementales transversales, a souligné la ministre.
Bakayoko-Ly Ramata a enfin exhorté chaque citoyen à dénoncer les faits eventuels de violation de ces droits à leur dignité pour une pleine participation des femmes, jeunes filles et enfants à l’émergence socio-économique de la Côte d’Ivoire.
(AIP)