Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition) et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) entendent prendre une part active au dialogue politique rouverte jeudi, entre le Gouvernement et les partis et groupements politiques de l'opposition et la société civile.
"Nous voulons faire l'économie d'une nouvelle crise postélectorale en souhaitant que les échanges auxquelles nous entendons prendre une part active, soient réelles et que le nouveau code électoral soit le fruit de propositions de tous les acteurs du processus électoral ivoirien", s'est prononcé le président de EDS, Pr Georges Armand Ouégnin, lors d'une conférence de presse, coanimée avec le Secrétaire Exécutif en Chef du PDCI, Maurice Kakou Guikahué.
Le président de EDS, pour qui la question du cadre institutionnel qui régit les élections en Côte d’Ivoire préoccupe fortement sa plate-forme ainsi que le PDCI, s'est interrogé sur les motivations qui ont poussé le gouvernement à traité de façon précipité des question aussi importantes.
« Soucieux du devenir de nos populations, nous avons fait abstraction à toutes ces entraves et nous nous sommes présenté à la table de discussion avec le gouvernement », a ajouté Georges Armand Ouégnin.
De son côté, le secrétaire exécutif en chef du PDCI a réaffirmé que son parti sera présent à ces discussions.
« Cette fois-ci, même s'ils nous énervent, on sera toujours là. Quelle que soit la situation, on sera là. On sera là scotché jusqu'à ce qu'on ait un consensus. Sinon on dira qu'on a fait la politique de la chaise vide. Mais même s'il n'y a pas de chaises, on sera là debout »
Tout en continuant de récuser la nouvelle CEI mise en place, M. Guikahué a foi qu’au sortir des discussions, les partis aboutiront à une CEI consensuelle.
Du 24 janvier au 29 juin 2019, s’est tenue, la première phase du dialogue politique qui a abouti à la recomposition de la CEI. Cette phase a été boycottée par l’opposition significative, rappelle-t-on.
Lambert KOUAME