Le porte-parole du RHDP, Adjoumani Kobenan Kouassi, accompagné de Jean-Louis Moulot ( maire élu de grand-Bassam), Aka Mathias et Maitre Koné Mamadou, a animé une conférence de presse, ce lundi 24 décembre, aux 2 Plateaux-Vallons, pour parler de la situation qui prévaut à Grand-Bassam depuis les élections municipales partielles du 16 décembre dernier dans ladite localité.
Pour lui, toutes les violences que vivent les populations de Grand-Bassam depuis les élections municipales du 13 Octobre et les partielles du 16 décembre sont du fait du candidat malheureux, Georges Philippe Ezaley, qui refuse d’accepter le verdict des urnes, et partant, de laisser la place au nouveau maire élu et dont l’élection à été confirmée après la reprise du scrutin dans cette ville. ‘’Le candidat du PDCI-RDA, Georges Philippe Ezaley, depuis le début du processus électorale s’est inscrit dans une logique de violence. Tout se passe comme si l’on voulait user de la violence et de la terreur pour transformer une défaite confirmée et établie en victoire’’, a déclaré le conférencier, après avoir énuméré quelques faits qui ont émaillé les élections municipales a Grand-Bassam depuis le 13 Octobre.
Pour lui, les Bassamois sont fatigués de voter. Et c’est cette exaspération qui a fait sortir les populations du village de Moossou qui ont organisé une marche, le mercredi dernier, pour protester contre une éventuelle reprise de ces élections.
Concernant les violences qui ont émaillé le scrutin du 16 décembre dans 15 bureaux de vote et qui ont empêché plus de 6000 électeurs de jouir de leur devoir civique, Adjoumani a estimé que cela ne saurait expliquer une autre reprise des élections.
‘’ A la vérité, à Grand-Bassam, c’est une affaire de fraude à grande échelle perpétrée par le camp Ezaley qui a mal tourné’’, a-t-il soutenu.
Il a appelé le maire sortant à reconnaître sa défaite et à laisser travailler le nouveau maire élu pour le bonheur des Bassamois, au risque de ne jamais y avoir de maire dans cette ville qui est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
‘’Grand-Bassam a choisi son maire et l’arsenal confirmé. Que le choix de la population soit respecté’’, a-t-il déclaré, avant de menacer la CEI quant à ce qui pourrait advenir si elle décide d’une nouvelle reprise des élections municipales.
Solange ARALAMON