Le désormais ex 2e vice-président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Flindé, exclu de la direction du parti par le président dudit parti, Albert Mabri Toikeusse, estime que l’acte posé par M. Mabri est un non-événement.
Face à la presse ce mardi, à la rue Lepic, Albert Flindé dit avoir, lui et ses amis visés par la mesure d’exclusion, interpellé Albert Mabri Toikeusse, par ailleurs, 2e vice-président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) sur "le nomadisme et l’hermaphrodisme politique".
Pour Albert Flindé, en les enlevant de la direction de l’UDPCI, Mabri voulait créer un événement. "C’était un non-évènement", a banalisé M. Flindé, ajoutant qu’il n’aurait pas réagi si la presse n’en avait pas fait écho.
" Quand on modifie une direction d’un parti que je trouve dans le parti, le rhdp, nous, on considère que c’est un événement qui n’en est pas un", a déduit M. Flindé.
"Nous considérons que du point de vue politique, que si Mabri a choisi pour publier « sa nouvelle direction » le 10 avril, alors que le 19 et surtout le 26 mars nous l’avons interpellé, ça veut dire que c’est une réponse à notre interpellation. Si c’est une réponse, il doit en tirer les conséquences", estime le président du mouvement « Tonkpi RHDP 2020 », pour qui Mabri n’est pas plus fort que quiconque.
Lambert KOUAME