Les réactions fusent et ne sont pas près de s’arrêter en réponse au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui face à la presse mardi a balayé du revers de la main, la possibilité d’une transition si les élections n’ont pu se tenir à la date indiquée par la loi fondamentale.
Après le président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (RPCI) du Pr Bamba Moriféré qui a rappelé au Premier ministre qu’il n’appartient pas au gouvernement de décréter la transition, c’est la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition) Danièle Boni Claverie qui dans une vidéo, persiste à dire qu’une transition s’avère obligatoire après le 31 octobre.
Pour l’URD, " ce report est logique et même souhaitable". Poursuivant, elle a fait savoir que le président de la République n’aura plus aucune légitimité à partir du 1er novembre 2020.
"Le président Ouattara est donc mis hors-jeu. Et là pour la légalité rompue, mon parti pense qu’une transition devient obligatoire", a insisté l’ex-ministre de la Communication.
Elle a toutefois tenu à rassurer les ivoiriens qui lorsqu’on parle de transition font allusion à un coup d’état qu’il y a plusieurs types de transition, entre autres, les conférences nationales, les gouvernements d’union.
" Dans une transition, l’assemblée constituante est un maillon essentiel. Son mandat est de proposer une nouvelle loi fondamentale consensuelle et un nouveau processus électoral inclusif avec une CEI aux normes internationales", a-t-elle ajouté.
Lambert KOUAME