Comme un château de cartes, les légères accusations de dealer de drogues contre le ministre d’Etat Hamed Bakayoko se sont effondrées. Les sieurs Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens ont échoué à Abidjan dans leur volonté de salir la réputation du self-made man Hamed Bayakoyo qui est un modèle pour la jeunesse. Dans le jargon du coupé décalé, on dit que « ces deux mecs ont tapé poteaux à Babi ».
Sur le plan strictement journalistique, la prétendue enquête des deux confrères viole toutes les règles élémentaires de notre noble métier dont la plus importante reste le recoupement et la vérification des informations livrées par des tiers, étant entendu qu’on peut être induit en erreur de bonne foi. De leur papier, ne transparait aucune preuve tangible. Rien que des allégations mensongères, des ragots de bas étage. Si tel n’est pas le cas, aucun individu en pleine possession de ses facultés mentales ne peut écrire ceci : «… Ce qu’on découvrira par la suite, c’est que cet après-midi et ce soir-là, le ministre de la Défense a organisé une house party pour la crème de l'industrie musicale ivoirienne. Détail important : DJ Arafat n'avait pas été invité, ayant perdu les faveurs de son parrain - les deux hommes étaient si proches que Bakayoko considérait Arafat comme son filleul et le disait ouvertement lors d’interviews à la télévision. Arafat roulait sur sa moto cette nuit-là, à quelques kilomètres de la fête à laquelle il n'était pas invité. Une voiture le percute. Arafat est propulsé de sa moto et meurt un peu plus tard à l'hôpital ». Oui, vous avez bien lu. Vous ne rêvez pas. Dans cet extrait, nos « enquêteurs spécieux » tentent de faire croire, dans le style et l’orthodoxie des barons de la drogue, que Hambak a planifié l’exécution de DJ Arafat en positionnant une voiture pour le percuter vu qu’ils étaient en bisbilles ! A-t-on vraiment besoin d’être un expert pour comprendre qu’il y a une tentative de diabolisation du ministre d’Etat. Fort heureusement, l’accident du fils de Tina Spencer a été filmé par au moins deux caméras de surveillance. L’image a fait le tour du monde. Toute la planète l’a visionnée sauf peut-être les deux journalistes qui se sont laissés empoisonner l’esprit par leurs relais locaux. Pourquoi vouloir présenter Hambak comme le baron de la drogue alors qu’il est le ministre qui a fait de la destruction des fumoirs de drogue son cheval de bataille. S’il était membre de leurs cellules, pourquoi a-t-il alors fait interner à la Maca tous les gros bonnets pris la main dans le sac. Est-il devenu fou pour mettre aux arrêts ses supposés collaborateurs qui seraient les Ivoh Ogbonnaya Ukobo dit John, Able Djouka Mathieu dit Mathieu Kompressor, Gouba Koffi dit le King, et autre Mumba Jester. Soyons sérieux !
Tiburce Koffi a fait une remarque très importante qui mérite une attention particulière. Les grands bonnets de la drogue sont généralement très riches. Il est de notoriété que les riches ne sont pas des philanthropes. Ils cherchent en général à être toujours plus riches que le jour avant. Ils ne sont pas aussi humains que le ministre d’Etat Hamed Bakayoko qui a un sens du partage inégalable. On peut ne pas l’aimer mais, on est obligé de reconnaitre que le maire d’Abobo est un homme bon. Il est l’un des atouts majeurs du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour « gagner un coup KO » au soir du 31 octobre 2020. Ceux qui croient pouvoir le déstabiliser et nuire au candidat du Rhdp se trompent lourdement. Hambak est l’enfant du peuple. Et en tant que tel, il est formaté pour faire face à l’adversité. Et, il vaincra.
MT