Présents le samedi 13 juin 2020, au Centre Sainte Famille de Nazareth à Yamoussoukro pour la relance de leurs activités syndicales plombées par la survenue de la Covid-19 et faire le point de la situation née de cette pandémie sur les conditions de vie et de travail des salariés, les principaux Syndicats de l’Education Catholique ont exprimé leur satisfaction, relativement au projet de réforme de l’Ecole Catholique.
Cette rencontre qui a réuni les syndicats et la tutelle, représentée par les secrétaires exécutifs en charge de la Pédagogie, Moh Cyprien Koutouan et celui de l’administration et des affaires juridiques, N’drin Beugré Raymond a été une belle occasion pour expliquer aux salariés, le bienfondé de la réforme mise en place.
Sans langue de bois, mais dans le respect mutuel, les différents secrétaires généraux, environ une quarantaine, en provenance des 15 diocèses que compte le pays, n’ont pas manqué de décrier les conditions de vie parfois pénibles dans lesquelles certains d’entre eux, accomplissent leur mission. Certains ont avoué avoir mal compris la réforme tandis que d’autres ont dit avoir pris connaissance de son existence que récemment.
Pour N’Drin Beugré Raymond principal conférencier, le moment était bienvenu et le cadre bien choisi pour expliquer aux salariés les bienfaits de la Réforme de l’école Catholique.
« Nous pensons qu’ils sont sortis satisfaits au vu des remerciements et des mots d’encouragements et l’ouverture d’esprit qu’ils présentent pour la suite des travaux. L’objectif est atteint. C’était de leur expliquer les motivations et les perspectives de cette Réforme pour l’avenir », s’est réjoui le Secrétaire Exécutif Adjoint en charge de l’Administration et des Affaires Juridiques de l’Education Catholique de Côte d’Ivoire.
Agro Ahouman David, Président du Conseil d’Administration (PCA) du Syndicat National des Enseignants du Préscolaire et du Primaire Catholique de Côte d’Ivoire (SYNEPCACI) se dit très heureux de ce qui a été dit sur la Réforme « nous avons été heureux de recevoir monsieur N’Drin pour nous entretenir sur la Réforme. Toutefois la seule chose que nous avons regrettée, c’est qu’il devrait se prendre un peu plutôt mais comme il a dit, vaut mieux tard que jamais, nous avons constaté que les échanges entre lui et nous ont été fructueux. Nous avons vu dans la réforme qu’il y a des avancées notables surtout quand il parle de profil de carrière, du statut parce que nous sommes engagés dans une institution où il n’y a pas de textes qui nous protègent », a-t-il souligné.
C’est donc un combat de longue haleine que mène depuis 3ans par la Conférence des Evêques Catholique pour la restauration de l’image de l’Education Catholique dans tous ses fondamentaux à travers la mise en place de la Reforme qui lui donne une identité juridique.
Cependant, dans son exécution, que d’incompréhensions. « Au départ, on n’avait pas toutes les informations sur la réforme. Aujourd’hui, au sortir de cette rencontre, chacun a pu se faire une idée. En toutes choses, il y a des avantages et des inconvénients. Il faut faire des concessions, surtout privilégier le dialogue. Aujourd’hui, j’exhorte vraiment les chefs d’établissements, les écoles des congrégations et les SEDEC à pouvoir donner la liberté aux enseignants de bien vivre », a déclaré Hoba Hortense du diocèse de Grand-Bassam.
Cette rencontre s’est tenue en marge de la 3ème Assemblée Générale Constitutive de l’Union des Syndicats de l’Education Catholique regroupant le SYNESCA, le Syndicat National des Employés du Secondaire Catholique de Côte d’Ivoire et le SYNEPCACI, le Syndicat National des Enseignants du Préscolaire et du Primaire Catholique de Côte d’Ivoire. Elle s’est refermée dimanche 14 juin 2020 après lecture du procès-verbal qui sanctionné cette rencontre.
Source : Cellule Communication de l’Education Catholique de Côte d’Ivoire