Depuis vendredi, jour de la troisième grande manifestation du mouvement M5 à Bamako, les internautes maliens arrivent difficilement à se connecter à internet, surtout à certains réseaux sociaux.
Vendredi soir au Mali, Internet a été fortement ralenti et même parfois coupé. C’est ce qu’a constaté l’observatoire Netblocks, partenaire d'Internet sans frontières, qui a lancé des tests sur les installations maliennes. Particulièrement touchés : les réseaux sociaux et les applications de messagerie. Samedi après-midi, Netblocks faisait état d’un « blocage ciblé de Twitter, Facebook, Messenger et WhatsApp sur le réseau Orange Mali ».
Ces difficultés touchent particulièrement les réseaux mobiles, très utilisés par les jeunes, nous explique Fatouma Harber, blogueuse-webactiviste et secrétaire générale de la communauté des blogueurs du Mali, jointe au téléphone par Kpénahi Traoré, du service Afrique de RFI.
« Dans certaines parties du Mali, comme Gao, c’est une coupure pure et dure. Dans d’autres localités, surtout à Bamako, c’est un blocage qui est fait, surtout sur les réseaux mobiles Orange et Malitel. Blocage de WhatsApp et Facebook, parce que les réseaux sociaux participent largement à ce qui est en train de se passer au Mali. A savoir, la contestation du régime du président Ibrahim Boubacar Keïta.
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