Cameroun : une attaque attribuée à Boko Haram fait au moins seize morts





cameroun-une-attaque-attribuee-a-boko-haram-fait-au-moins-seize-morts


Sept jours plus tôt, l’armée camerounaise avait annoncé avoir tué cinq combattants du groupe djihadiste né dans le nord-est du Nigeria.

Au moins seize personnes ont été tuées, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 août, lors d’une attaque, attribuée aux djihadistes du groupe Boko Haram, contre un camp de personnes déplacées dans la région de l’Extrême-Nord, au Cameroun, a annoncé à l’AFP un responsable local. « J’ai compté quinze corps, dont certains étaient démembrés, sur place et à la morgue de l’hôpital, où des blessés étaient évacués », a précisé un témoin qui a demandé à garder l’anonymat.

« Le bilan actuellement est de seize morts, il est évident que c’est Boko Haram qui est responsable », a affirmé, dimanche, Mahamat Chetima Abba, maire de la commune de Mayo-Moskota, où est situé le camp de Nguetchewe. Ce camp sert habituellement de « refuge » aux populations locales en cas d’attaques de Boko Haram, selon un responsable municipal ayant requis l’anonymat, mais des familles s’y sont installées de façon plus ou moins pérenne.

« Ils nous ont surpris »

Né dans le nord-est du Nigeria en 2009, le groupe Boko Haram a étendu ses actions aux pays voisins, attaquant notamment régulièrement la région camerounaise de l’Extrême-Nord, habituellement pour y voler du bétail et des vivres. « Il y avait un calme relatif depuis quelques semaines, mais ils ont profité de leur connaissance du terrain pour contourner les points de surveillance et les positions des forces de sécurité. Ils nous ont surpris », a expliqué le maire, également chef traditionnel de la zone.

La suite sur lemonde.fr

Partarger cet article

En lecture en ce moment

322 agents déflatés de la RTI exposent leurs souffrances à Eric Taba, directeur du protocole du président Ouattara

Côte d’Ivoire/Musée de la femme : Pour retracer le patrimoine culturel féminin