Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à la "libération immédiate et sans conditions" du président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, le mardi 18 août.
Plus tôt dans la journée, le président et son Premier ministre, Boubou Cissé, ont été arrêtés par des militaires maliens, au domicile du premier, tandis que des soldats ont pris le contrôle de la garnison de Kati, proche de Bamako.
Antonio Guterres a également apporté son "plein appui" à l'Union africaine et à la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour parvenir à "une solution négociée" et "pacifique". Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi en urgence au sujet de la crise au Mali.
La France "condamne avec la plus grande fermeté la mutinerie" a réagi Jean-Yves Le Drian, chef de la diplomatie française appelant les militaires à "regagner sans délai leurs casernes ".