L’ancien ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh dit "prendre acte de la décision qui confirme le peu de crédibilité du Conseil constitutionnel et de la CEI", après le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel, à la suite de sa délibération de lundi.
Dans une déclaration faite ce mardi, devant la presse, le candidat dit s’étonner qu’il n’ait pas été saisi ni par la Commission électorale indépendante ni par le Conseil Constitutionnel pour compléter son dossier et ce conformément à la procédure.
J’ai pris connaissance comme vous le 14 septembre 2020 sur les antennes de notre télévision nationale, de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, par décision du Conseil Constitutionnel.
Ma candidature a été rejetée au motif que j’ai recueilli 1% de parrainage dans 13 régions uniquement sur les 17 requises au minimum, alors que j’ai déposé une liste de 22 régions dans lesquelles j’ai obtenu plus de 1%, voire même 2 % dans certaines régions, comme l’atteste les documents que m’a remis la Commission électorale indépendante.
Le président de cette institution, Monsieur KUIBIERT-COULIBALY, m’avait pourtant garanti, à l’occasion de notre échange qui a précédé le dépôt de mon dossier auprès du secrétaire général de la CEI, que le code électoral n’ayant pas été mis en conformité avec la nouvelle constitution, il se contenterait de recevoir les dossiers de candidature, de veiller à ce que les pièces techniques soient complètes, et laisserait le soin au Conseil constitutionnel, avec l’assistance technique de la CEI, de vérifier les parrainages.
Je m’étonne donc que le Conseil constitutionnel n’ait reçu que 13 régions au lieu des 22 que j’ai déposées auprès de la CEI, et que je n’ai pas été saisi par l’une ou l’autre de ces deux institutions pour compléter mon dossier, conformément à la procédure arrêtée.
Néanmoins, je prends acte de cette décision qui confirme le peu de crédibilité du Conseil Constitutionnel, ainsi que de la commission électorale indépendante, comme j’ai eu à le dire à plusieurs occasions.
Loin d’être une cause de découragement, cette décision est pour moi un encouragement à poursuivre avec vous et avec détermination ce combat noble et juste, pour une Côte d’Ivoire libre, démocratique, réconciliée et prospère, qui garantisse à tous les Ivoiriens l’égalité des chances.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont pris fait et cause pour moi et je leur exprime mon infinie reconnaissance.
Je les encourage à poursuivre à mes côtés, cet engagement digne :
Notre combat politique et pacifique, pour que la Côte d’Ivoire soit débarrassée à jamais des oripeaux de la dictature, de l’injustice et de la corruption.
Restons le trait d’union entre les Ivoiriens.
Restons mobilisés pour l’aboutissement de notre idéal de paix et de justice.
QUE DIEU BENISSE NOTRE BEAU PAYS LA COTE D’IVOIRE ET TOUS CEUX QUI Y VIVENT.
JE VOUS AIME ET JE SUIS FIER DE VOUS