Dans le souci de prevenir les tensions à l'approche de l'élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d'Ivoire, le groupe national de réponses électorales, plateforme d’acteurs étatiques et non étatiques a été mis en place par le WANEP-Côte d’Ivoire dans le cadre de la mise en œuvre du projet "suivi, mitigation et atténuation de la violence électorale" financé par l’Union Européenne, délégation régionale de Dakar.
Ce groupement, composé de représentants des instituions ivoiriennes et des organisations de la société civile a animé une conférence de presse ce vendredi 18 septembre pour annoncer qu'il entend mener, dans les jours à venir, des actions préventives en vue de contribuer à l’atténuation des violences observées depuis l'annonce de la candidature du président sortant Alassane Ouattara en vue d'un 3e mandat.
"Nous croyons fortement que ce n'est tard. Les différents acteurs que sont la jeunesse, les communautés, les guides religieux, les chefs traditionnels et les hommes politiques peuvent encore s'asseoir autour d'une table pour se parler et faire la paix pour notre pays", est-il écrit dans le communiqué produit par le GNRE
Pour y arriver, il est prévu, outre des actions fortes de communication à travers les réseaux sociaux et les médias locaux, des causeries et des rencontres au sein des communautés, par les organisations de la société civile.
Le groupe compte aussi se rendre dans les villes sensibles telles que Daoukro, Divo, Bonoua, Gagnoa, etc. afin d’inviter tous les acteurs de la scène politique ivoirienne, à privilégier l’intérêt national de la Côte d’Ivoire.
Le GNRE, installé depuis le 3 septembre a déjà eu trois séances d’analyse des données de monitoring venant du terrain. Il est composé de 10 leaders d’organisations de la société civile et 10 personnalités représentant les principales institutions et structures parties prenantes au processus électoral.
Solange ARALAMON